Le mouvement civique exige la fin du processus de consultation publique pour l’exploitation du lithium dans la Serra d’Arga

Le mouvement civique SOS Serra d’Arga réclame la fin du processus de consultation publique ouvert sur l’extraction de lithium prévue pour les coteaux en raison des modifications de la loi visant à protéger les zones protégées.

Ces modifications législatives sont intervenues à la suite de pressions exercées par tout l’éventail politique (à la fois les ailiers gauches et le centre droit du PSD).

Comme l’explique le mouvement, ils comprennent « des changements qui répondent aux besoins de la population, notamment à l’exclusion des zones faisant partie du réseau national des zones protégées, des zones incluses dans le réseau Natura 2000 et des zones classées au titre d’un instrument de droit international. en tant que réserves de biosphère, sites Ramsar (inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO) et sites importants du patrimoine mondial agricole ».

La version finale de la loi contient « un renforcement de l’audition et de la participation des communes et des paroisses, avec l’obligation de réaliser au moins une séance publique d’éclaircissement dans chaque commune et paroisse couverte », pourtant cette consultation et audition des paroisses n’a pas été autorisée. dans le texte du décret-loi primitif ».

Reste à voir si SOS Serra d’Arga réussira, mais leur initiative se présente comme l’une des plus grandes autorités sur les réserves de lithium au Portugal, a déclaré le professeur d’université Carlos Leal Gomes lors d’un débat à Viana do Castelo qui s’est déroulé jusqu’aux premières heures de cette Matin il n’y a sérieusement « pas assez » de lithium dans la Serra d’Arga pour intéresser les gros investisseurs.

Les mots réels de M. Leal étaient : « Les grandes entreprises n’auront aucun intérêt dans cette situation. De petites sociétés de prospection peuvent apparaître, qui n’ont pas de vocation minière mais qui peuvent espérer bénéficier des transactions du projet… ».

Ce n’est pas l’idéal, a-t-il souligné, renforçant l’idée que l’extraction du lithium de la Serra sera “beaucoup de travail” pour peu de gain.

La réunion a également entendu Mário Machado Leite, du laboratoire national d’énergie et de géologie, qui a expliqué où ce processus « va mal ».

« Lorsque le groupe (gouvernemental) sur le lithium dit qu’il y a huit régions dans le pays où le lithium existe, tout le pays pensait que nous allions avoir neuf mines de lithium, ou plus. Ce n’est pas possible. Si nous avons une mine, nous réussirons probablement… »

Le problème est que le lithium qui existe au Portugal « est dans des minéraux durs et doit être dilué pour entrer dans le processus de fabrication des composés de lithium qui sont utilisés dans les batteries » (pour les véhicules électriques, entre autres).

L’exploration du lithium à partir de minéraux durs « est quatre à cinq fois plus chère, pour chaque unité de lithium produite, que le lithium à partir de saumure », a-t-il expliqué. « Le Portugal n’a pas de saumure. Les grandes réserves de saumure existent en Amérique du Sud et en Australie ».

De l’avis d’expert de Machado Leite, la Serra d’Arga n’est pas une bonne perspective en termes de « concurrence mondiale » pour l’extraction et la production de lithium.

SOS Serra d’Arga et de nombreux autres groupes de citoyens qui ont vu le jour pour essayer de protéger leurs territoires des fouilles explosives prieront pour que ce niveau d’opinion d’experts épargne des centaines d’hectares du patrimoine naturel irremplaçable du Portugal.

natasha.donn@algarveresident.com

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