André Ventura, le leader du parti politique de droite Chega, a été définitivement banni du réseau social Twitter après trois suspensions en moins d’un an.
Il a dénoncé la situation comme « le point zéro de la démocratie » et affirme qu’il « s’avancera devant les tribunaux ».
Entre-temps, Twitter a justifié ses actions au motif qu’il est « contre les règles (du réseau) de promouvoir la violence, d’attaquer ou de menacer directement des personnes sur la base de leur race, de leur appartenance ethnique, de leur orientation sexuelle, de leur égalité des sexes, de leur appartenance religieuse, de leur âge, handicap ou maladie ».
Le réseau s’est arrêté avant de citer les messages offensants de M. Ventura.
Selon Observador, le compte Twitter du député au franc-parler a été suspendu en mai et septembre de l’année dernière pour « incitation à la haine envers Eduardo Cabrita, ancien ministre de l’Intérieur, impliqué dans l’accident qui a tué un homme travaillant sur l’autoroute A6 ».
On ne sait pas ce qui a motivé la troisième suspension, bien qu’il s’agisse peut-être d’un avertissement concernant « l’immigration islamique incontrôlée », indique le site Internet.
Quelque part dans le mélange, il y a également eu une suspension de publication de 12 heures (encore une fois parce que Twitter avait jugé une remarque désagréable).
La décision de M. Ventura de contester le bannissement de Twitter sera, explique-t-il, une défense de la « liberté d’expression ».