Le chaos des voyages de vacances Earlybird se profile (encore une fois)

Les jours de grève de mai-juin d’Easyjet se mêlent à ceux de la force frontalière SEF.

Le personnel de cabine d’EasyJet a finalisé les dates du les dirigeants syndicaux de grève ont souligné qu’ils ne se réunissaient pas à la légère – réussir à les mélanger avec dates de grève déjà annoncées par la force frontalière SEF.

Ainsi la compagnie aérienne les passagers réservés pour se rendre au Portugal entre le 26 mai et le 3 juin doivent se préparer à la « misère habituelle du hall des arrivées ».

Cette dernière clé en main pour voyager sans tracas est venue dans une déclaration du SNPVAC, les syndicats nationaux du personnel navigant de l’aviation civile, qui affirme: « easyJet continue de considérer les membres d’équipage des bases portugaises comme des travailleurs mineurs (perpétuant leur) précarité et la discrimination par rapport aux collègues d’autres pays ».

Selon le syndicat, « le climat de tension et de mécontentement et la longue impasse dans la résolution de divers conflits de travail » ont conduit le SNPVAC à présenter son nouveau préavis de grève, qui prend dans les jours 26, 38 et 30 mai et 1er et 3 juin.

Les dates de grève matinale de SEF tombent le 20-22 mai, 27-29 mai, 3-5 juin, 10-12 juin, 17-19 juin et juin 24-26.

Ainsi, lorsqu’easyJet n’est « pas frappant », SEF l’est.

Pour compliquer encore les choses, la grève couvre « tous les vols opérés par easyJet » ainsi que “d’autres services auxquels les membres d’équipage de cabine sont affectés » dont « les heures de présentation ont lieu sur le territoire national à partir de 00h01 et se terminent à 24h00 chacun des jours » mentionnés.

Dans son avis, SNPVAC dit easyJet « reste attaché à une posture d’arrogance et d’inflexibilité (…) Les propositions d’évolution des avantages pécuniaires déjà présentées précédemment par la compagnie restent, sinon pires, bien en deçà du seuil de ce qui est acceptable pour assurer un travail décent au personnel navigant commercial (…) easyJet reste « sourd » aux difficultés économiques que connaissent ses membres d’équipage, du fait de la faiblesse des revenus, face à l’augmentation constatée du coût de la vie, qui étouffe les travailleurs et met en péril le bien-être et le confort de leurs familles. »

Le syndicat rappelle que « dans d’autres pays et bases où l’entreprise a un niveau de rentabilité inférieur à celui du Portugal, les collègues ont obtenu des augmentations significatives ».

SNPVAC « reste disponible pour négocier sérieusement avec l’entreprise afin de répondre à leurs demandes ».

C’est la deuxième grève déclenchée en autant de mois. Un début avril avec 220 vols annulés.

Matériau source : LUSA

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