L’appel d’offres pour la « plate-forme navale pionnière » tombe à plat

Un projet « innovant » et « disruptif » de 100 millions d’euros ne trouve pas preneur.

L’appel d’offres pour la construction d’« une plate-forme navale pionnière » avec la capacité de projeter de multiples capacités, essentiellement des systèmes robotiques et sans pilote (drones aériens, terrestres et sous-marins), est tombé à plat.

L’idée originale de l’amiral Gouveia e Melo – l’ancien « tsar » du vaccin qui est maintenant de plus en plus pressenti comme candidat à la présidence de la République – avait été présenté comme un projet « innovant » et « perturbateur » qui prendrait effectivement la Marine à un niveau nouveau et passionnant

Un financement de 100 millions d’euros a été prévu dans le PRR (Plan pour la Relance et la Résilience) – mais maintenant cette pierre d’achoppement : personne ne semble convenablement intéressé.

Parmi les candidats, il n’y en avait qu’un seul jugé « qualifié » pour mener à bien le projet, et même alors, la proposition n’a pas été à la hauteur.

Expliquez les rapports, « la marine n’abandonne pas ».

Une source officielle du CEMA (le chef d’état-major des armées) affirme que ce revers avait été « envisagé ». « Des options juridiques sont prévues et seront explorées afin de poursuivre cet important projet », ont-ils déclaré aux journalistes.

Lors d’un événement naval récemment, le contre-amiral Jorge Pires a présenté le projet en disant qu’il était l’un des plus « structurants et stimulants de la marine ».

L’idée est « d’un navire scientifique, qui sera une sorte de base en haute mer, équipée de laboratoires scientifiqueshébergement pour 90 personnes en permanence et 100 autres si nécessaire, par exemple dans un situation d’évacuation d’urgencedes rampes pour charger et décharger les véhicules, un héliport, des pistes pour drones aériens, une baie pour drones sous-marins et hors-bord, diverses grues pour hisser le matériel de recherche – une «plate-forme de projection de capacités ».

La Marine maintient le « navire contribuera à la connaissance, à la préservation et à l’exploration soutenue de l’océan, à soutien direct aux populations en réponse aux crises et à la renforcement des capacités opérationnelles et scientifiques du pays notamment pour la cartographie et protection des ressources vivantes et non vivantes mais aussi pour surveillance et surveillance maritime, recherche et sauvetage maritimes et intervention en cas d’accident maritime utilisant principalement des véhicules sans pilote (VENT) pour accomplir leurs tâches ».

Dans sa demande de financement du PRR, la Marine a souligné que « ce navire, idéalisé sous un nouveau concept d’opération, n’a aucune exigence militaire et n’est pas armé. Son les principales fonctions sont la surveillance de l’environnement notamment dans la lutte contre la pollution maritime, la surveillance des pêches, la préservation des ressources, le développement des connaissances et la recherche dans les domaines hydrographiques et scientifiques ».

Selon le texte, « tous ses drones sont non armés et les capteurs utilisés servent à surveiller, surveiller et contrôler les espaces maritimes sous juridiction nationale ».

Le navire « servira également au transport éventuel et à l’évacuation des citoyens en cas de besoin ».

« Avec le concept à double usage, et puisqu’il s’agit d’un navire technologiquement innovant et disruptif, il permettra de tester des solutions technologiques dans le domaine de la robotique, contribuant au développement de la technologie nationale ».

Le projet représente un « stimulant pour toute la communauté liée à la mer, à l’industrie et au milieu universitaire », a déclaré le contre-amiral Pires, dont le poste dans la marine est directeur des navires.

Il a ajouté que c’est l’intention de la Marine « d’impliquer autant que possible l’industrie nationale » dans le projet.

« Nous ne devons pas, en tant que pays, gâcher cette opportunité », a-t-il déclaré à son auditoire, suggérant que la plate-forme serait construite entre 2023 et 2025, pour être livrée fin 2025. 2026 « serait l’année des garanties ».

Il s’agit donc maintenant de passer au plan B.

natasha.donn@portugalresident.com

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