João Pedro Martins, ancien président de EMPORDEF et chef du comité de liquidation des chantiers navals de Viana do Castelo (ENVC), a comparu devant le tribunal en tant que témoin pour la défense de l’ancienne députée européenne Ana Gomes qui est face à une action en diffamation pour ses commentaires selon lesquels la vente du bateau de croisière Atlântida avait une « odeur de corruption ». M. Martins a déclaré au tribunal qu’il y avait une « haute corruption » dans la vente du bateau à la compagnie maritime Douro Azul. Haute corruption « qui impliquait des politiciens au service, le conseil d’administration de l’ENVC, le jury de la vente, Banco Espírito Santo et l’acheteur ». Ana Gomes elle-même a répété au tribunal qu’elle ne reviendra pas sur ce qu’elle a dit dans le passé sur le patron de Douro Azul, le magnat des médias Mário Ferreira, étant « un escroc et un criminel fiscal ». Le tribunal a également entendu Pedro Vaz, directeur financier de M. Ferreira à Douro Azul, qui a déclaré que les commentaires de Mme Gomes avaient causé “des contraintes sur l’activité et la réputation de l’univers Douro Azul”.
L’ancien président d’EMPORDEF décrit la « haute corruption » dans la vente d’Atlântida
