L’aérodrome de Portimão devient une base pour les avions de lutte contre les incendies ruraux

Pour la première fois, deux avions fireboss stationnés en Algarve pendant l’été.

L’aérodrome de Portimão est devenu une nouvelle base pour les avions de lutte contre les incendies gérés par le service de protection civile du pays.

Ça signifie deux bombardiers à eau « fireboss » seront « sur place » en Algarve au plus fort de la saison des incendies de forêt en milieu rural (de juin à fin septembre).

Le conseil de Portimão a salué la décision car elle renforce la « capacité de réponse » de l’Unité spéciale de lutte contre les incendies ruraux (DECIR) dans la région, augmentant la probabilité que les incendies soient contenus dans les premiers stades après leur déclenchement.

Un communiqué de la municipalité indique que les deux avions fonctionneront « en pleine harmonie avec les autres activités qui se déroulent dans cette infrastructure aéronautique », comme la « route aérienne régulière qui traverse le pays quotidiennement » reliant le sud au nord du Portugal et le « parachutisme, qui a déjà pris une importance touristique pour l’ouest de l’Algarve, avec des effets très positifs pour l’économie locale ».

Selon la même source, des travaux sont en cours pour améliorer et adapter les conditions de sécurité, qui permettra à l’avenir un plus grand nombre d’avions d’urgence et de la Protection Civile sur l’aérodrome qui a récemment été autorisé par l’Autorité nationale de l’aviation civile pour une période de cinq ans.

Quant aux spécifications des deux avions, les fireboss « sont des avions amphibies monomoteurs à turbine avec deux flotteurs, d’une capacité de transport de 3 000 litres d’eau et de mousse ». « Ils travaillent par paires, remplissant (par écopage) des étendues d’eau de 731 mètres », a expliqué le conseil.

Les avions Fireboss voyagent sur des pistes avec un minimum de 300 mètres déchargés et 810 mètres chargés. Ils peuvent effectuer des rejets partiels d’eau, de mousse ou de retardateur dans la ligne de tir, et atteindre des vitesses de fonctionnement de 270 km/h, avec un temps de décollage allant jusqu’à 10 minutes.

« Sur l’aérodrome, la capacité de ravitaillement en carburant est également garantie, qui dans le cas de (cette) paire (d’avions) est de 2.500 litres par mission d’environ trois heures », a indiqué la municipalité, soulignant que la base de la Protection civile de l’aérodrome a également a « les conditions pour loger les équipages des avions et tous les espaces indispensables à la poursuite de cette opération ».

Matériau source : LUSA

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