Le producteur de baies déterminé, Luís Dias, a annulé sa deuxième grève de la faim – cette fois devant la résidence officielle du Premier ministre António Costa – après avoir entendu que le gouvernement accepterait ses conditions.
« Le gouvernement a cédé et enverra le dossier au médiateur, comme nous l’avons toujours demandé. Le médiateur a déjà accepté d’arbitrer et nous recevra la semaine prochaine », a-t-il déclaré à Expresso alors qu’il se préparait à plier sa tente et à rentrer chez lui.
La solution est « exactement ce que nous demandons depuis longtemps », a-t-il expliqué, ajoutant que le Médiateur a « promis d’être rapide dans le traitement du dossier ».
« Je n’ai aucune idée des délais, mais j’espère que tout pourra être résolu pour que nous ne perdions pas non plus la production de cette année », a-t-il déclaré.
Comme les rapports l’ont expliqué, les problèmes de M. Dias découlent tous du refus du DRAP Centro, son département régional de l’agriculture et de la pêche, de débloquer des fonds communautaires auxquels le Médiateur et l’organisme d’État IGAMOT ont insisté sur le fait qu’il avait droit (Cliquez ici).
Après des mois de tergiversations, il obtient enfin un rendez-vous avec le ministère de l’Agriculture, qui tente bizarrement de le persuader de réduire son exploitation de ¾ et de ne recevoir ainsi qu’un quart des financements demandés.
« C’était la chose la plus surréaliste, la plus folle et la plus malade que j’aie jamais vécue », a-t-il déclaré à Expresso peu de temps après avoir quitté la réunion – d’où sa décision de réessayer avec une grève de la faim, cette fois au cours d’une campagne électorale charnière. (Cliquez ici)
Le plan a fonctionné. Les piquets de tente commençaient à peine à s’installer lorsqu’il a été « reçu par un représentant du bureau du Premier ministre » – et la solution tant attendue a finalement été mise en œuvre.
