La TAP a refusé l’autorisation au SPAC (le syndicat portugais des pilotes de l’aviation civile) de tenir une réunion plénière vendredi, de peur que cela n’affecte 120 vols, transportant environ 20 000 passagers. Explique Expresso, la réunion était susceptible d’attirer jusqu’à 400 pilotes – et la SPAC a reculé de peu après avoir appelé à une grève générale pour la poursuite de l’application des réductions de salaire. Pour Christine Ourmières-Widener, PDG de la TAP : « la réalisation d’une assemblée plénière dans les circonstances actuelles serait de nature à causer un préjudice insupportable à l’entreprise, et à l’image du pays, dans le cadre du redressement progressif mais encore fragile de la TAP ». Le retour à la rentabilité de la TAP est « dépendant du soutien de l’Etat qui suppose un respect scrupuleux du plan de restructuration », a-t-elle précisé.
La TAP oppose son veto à la demande de réunion du syndicat des pilotes vendredi
