La compagnie aérienne s’incline devant l’indignation du public, admettant qu’elle « comprend le sentiment général »
Hier soir, les présentateurs des journaux télévisés ont salué cette décision comme un signe du pouvoir de la presse : la compagnie aérienne phare du Portugal, soutenue par des milliards d’argent des contribuables, a convenu que ce n’est pas le moment de commander une flotte de nouvelles BMW pour ses « hauts cuivres ».
Annulant la commande qui a provoqué une tempête d’indignation, un communiqué de la compagnie aérienne a déclaré qu’elle « comprend le sentiment général du peuple portugais, et malgré le fait que la décision pour la flotte automobile soit moins onéreuse pour l’entreprise aux conditions actuelles du marché, TAP cherchera à maintenir la flotte actuelle pendant une période maximale d’un an tout en réévaluant la politique de mobilité de l’entreprise ».
Les critiques du syndicat SPAC (représentant les pilotes) ont déclaré que c’était « le moins » que l’entreprise aurait pu faire.
Tiago Faria Lopes a déclaré aux journalistes que « la direction de TAP ne peut pas prétendre que rien ne se passe lorsqu’il s’agit de l’argent des contribuables. Le renouvellement de la flotte pour la gestion en ce moment est éthiquement et moralement inacceptable. La suspension de l’achat est la seule réponse possible pour corriger une décision avec laquelle personne ne peut être d’accord. C’est juste une question de respect… ».
Selon les déclarations faites récemment par le Premier ministre António Costala « période maximale d’un an » pourrait faire en sorte que la TAP ne soit plus entre les mains de l’État.