La question du vaccin – Résident du Portugal

Monsieur le rédacteur,

J’ai lu avec intérêt la lettre des professeurs de l’université de Faro dans l’édition de la semaine dernière et je suis d’accord avec certains de leurs propos. J’ai également lu l’article sur le site de ce journal citant un journaliste du journal Expresso qui, bien que lui-même vacciné, refuse de faire vacciner ses jeunes enfants, et je suis d’accord avec lui.

Mais ce avec quoi je ne suis pas d’accord, ce sont les adultes qui, soit pour des raisons idéologiques, soit simplement par peur de quelque chose d’inconnu, refusent toujours le vaccin.

Les professeurs dans la lettre susmentionnée disent que les vaccins sont inefficaces, et ce n’est tout simplement pas vrai. Les faits montrent que les taux d’hospitalisation et de décès en pourcentage des infections sont maintenant une fraction de ce qu’ils étaient lorsque les infections ont atteint leur dernier pic avant que les vaccins ne soient disponibles.

Il est prouvé hors de tout doute que les vaccins réduisent considérablement le risque qu’une personne infectée tombe gravement malade.

J’ai jusqu’à présent réussi à éviter l’infection moi-même, mais j’ai perdu le compte du nombre d’amis qui ont attrapé Covid. Presque tous ceux qui l’ont attrapé avant d’être vaccinés sont tombés gravement malades, certains se sont retrouvés à l’hôpital, d’autres sont malheureusement décédés.

Mais aucun de mes amis qui l’ont attrapé après avoir été vacciné n’est devenu assez malade pour même penser à aller à l’hôpital. La plupart n’ont eu que quelques jours de mauvais symptômes du rhume.

Lorsque le vaccin est devenu disponible pour moi, j’ai pesé les chances. Oui, bien sûr, il y avait un risque, mais je prends un risque à chaque fois que je conduis ma voiture.
Ayant vu l’économie décimée par le virus, ma principale préoccupation était, et est toujours, de retrouver une vie normale et en me faisant vacciner, j’ai senti que je faisais ma part.

Mais pour ce qui est de vacciner les enfants, je suis d’accord avec le journaliste d’Expresso. Mes propres enfants ont tous grandi, mais si j’avais de jeunes enfants, même des adolescents, je ne voudrais pas qu’ils soient vaccinés. Il est maintenant à peu près prouvé que les vaccins sont bien tolérés par la plupart des adultes, mais l’essayer sur des jeunes n’a aucun sens pour moi. Après tout, très peu d’enfants souffrent de symptômes graves du virus et la vaccination ne les empêchera pas de l’attraper ou de le propager, alors qu’y a-t-il à gagner ?

Mais quand il s’agit d’adultes qui refusent le vaccin, à mon avis, ils retardent la reprise de l’économie. S’ils sont infectés, il y a de fortes chances qu’ils tombent gravement malades, ce qui met plus de pression sur les services de santé.

Il est peut-être temps qu’ils se penchent longuement sur les faits ; peut-être qu’ils peuvent considérer ceux d’entre nous qui ont déjà pris le vaccin comme des cobayes. Aucun d’entre nous n’est devenu vert ou n’a fait pousser la queue, et il ne fait aucun doute que nous avons un niveau de protection qu’ils n’ont pas.

B. Perkins
Par email

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