Une grande partie de l’indignation qui a suivi les révélations du « Bonus » de 2 millions d’euros à verser à Christine Ourmières-Widener, PDG de TAP si elle atteint les objectifs du plan de restructuration de la compagnie aérienne, c’est que personne ne semble savoir en quoi consiste le plan de restructuration. Une autre grande pomme de discorde est qu’une entreprise publique pourrait être si prodigue avec l’argent des contribuables alors que le personnel de la TAP fait face à d’importantes réductions de salaire… pour se conformer audit programme de restructuration. Le syndicat du personnel navigant commercial SNPVAC souligne : « Nous exigeons une gestion sérieuse et transparente. Nous ne sommes pas contre les primes de la direction mais nous sommes contre une direction dont le seul objectif est de gagner un prix au prix de nos salaires, de nos vies et de nos droits ».
La prime du PDG de TAP « pourrait atténuer les réductions de personnel » dans la compagnie aérienne
