La moitié des nouveaux cas de Covid-19 au Portugal concernent des personnes entièrement vaccinées.
Cela a été confirmé par le président du Conseil médical général, Miguel Guimarães, et est largement utilisé comme impulsion pour tenter de persuader les autorités d’étendre la couverture de la 3e dose de vaccin à l’ensemble de la population.
« Les vaccins ont un terme de durabilité en termes d’efficacité pour éviter les infections et pour nous protéger contre les maladies graves », a expliqué Miguel Guimarães.
« Cette période pourrait commencer à prendre fin pour de nombreuses personnes qui ont été vaccinées en décembre et janvier » (c’est-à-dire, pour l’essentiel, les citoyens les plus âgés et les plus vulnérables du pays).
Pour cette raison, « le besoin de la 3ème dose devient évident », a-t-il déclaré à CMTV.
Selon le dernier rapport sur les « lignes rouges » produit par l’INSA (institut de santé publique Dr Ricardo Jorge), un total de 43 751 citoyens ont été infectés par le SRAS-CoV-2 au Portugal depuis qu’ils ont été complètement vaccinés.
En gardant à l’esprit qu’il s’agira des personnes vaccinées en décembre et janvier, on en déduit que de nombreux autres milliers deviendront vulnérables à l’infection au fil des semaines et des mois.
Et sur la base du fait que le déploiement de la vaccination s’est « accéléré » à partir d’avril/mai, le nombre d’infections pourrait également l’être.
La ministre de la Santé Marta Temido a déjà sonné l’alerte face à l’augmentation du nombre de nouvelles infections (Cliquez ici).
L’affaiblissement de l’effet des vaccins Covid s’explique dans une large mesure par l’augmentation des chiffres dans d’autres pays (Cliquez ici) – en particulier ceux qui ont eu un déploiement plus efficace des jabs avant que le Portugal ne soit «rattrapé» sous les auspices du vice-amiral Gouveia e Melo – alors que les personnes qui ont contracté le virus «naturellement» sont censées avoir une réponse immunitaire beaucoup plus robuste (Cliquez ici).
