Les mafias du tabac – des groupes qui vendent toutes les formes de tabac « illégalement » (c’est-à-dire en ne payant pas de taxes sur celui-ci dans ce pays) – fleurissent et ont escroqué l’État d’environ 228 millions d’euros au cours de la seule dernière année.
C’est l’essentiel d’une histoire qui explique aujourd’hui que l’essentiel du produit est « introduit en contrebande depuis l’Espagne » (où, comme pour le carburant, les taxes sur le tabac sont moins élevées qu’au Portugal).
L’estimation de 228 millions d’euros, faite par l’UAF (l’unité d’action fiscale de la police GNR), est basée sur des « appréhensions » en 2021, décrites comme évaluées à environ 5,53 millions d’euros.
Le capitaine de l’UAF André Esteves explique : « La fraude totale est toujours plus élevée » (que tout ce qui est appréhendé).
En l’état, en 2021, plus de 16 millions d’« articles confectionnés à partir de tabac » ont été saisis, la grande majorité d’entre eux (9,48 millions) étant des cigarettes. Le tabac à fumer (4,36 millions de paquets) vient ensuite sur la liste, suivi des cigares (seulement 79 paquets appréhendés).
Les « saisies importantes » s’accompagnent généralement de la confiscation de grosses sommes d’argent.
Le travail de l’UAF cette année a été « proactif », admet le capitaine Esteves, mais l’essentiel est qu’il s’agit d’un créneau lucratif du marché noir portugais, avec une forte demande.