Le Conseil médical général met en garde contre des « conséquences désastreuses ».
Les législateurs du PS devraient décider de modifications du droit du travail qui permettront à la ligne d’assistance téléphonique SNS 24 heures sur 24 de délivrer aux personnes des notes de maladie jusqu’à trois jours.
L’idée est de soulager le temps/le stress et les inconvénients du système actuel, dans lequel les personnes malades sont toujours censées se rendre dans un centre de santé afin de se voir délivrer un avis de maladie qui satisfaire pleinement les employeurs.
Le Conseil médical général (Ordem dos Médicos) n’est pas impressionné, avertissant que cela conduira à « des conséquences désastreuses en peu de temps ».
« Comment le SNS 24 peut-il émettre une note de maladie si la ligne n’est pas desservie par des médecins ? » Interroge le président sortant Miguel Guimarães.
Mais comme le considère la directrice générale de la santé Graça Freitas, tout aussi sortante, « ce sont de nouveaux mécanismes qui peuvent faciliter la réponse médicale (puisque le temps des médecins ne doit pas être occupé par des personnes atteintes de maladies bénignes nécessitant quelques jours d’arrêt de travail) ainsi que la vie des citoyens ».
Mme Freitas croit en l’approche « sucer et voir ». « Je crois que les citoyens sont responsables », a-t-elle déclaré à la radio Antena 1.
D’autres pays appliquent déjà des programmes similaires, a-t-elle ajouté.
L’idée pour le Portugal est que les citoyens pourront avoir six jours de congé par an si nécessaire, sans avoir à consulter physiquement un médecin pour être licenciés pour cause de maladie.
La proposition doit être approuvée en commission demain, puis votée au parlement vendredi.
Selon Correio da Manhã, si tout se passe comme prévu, le La loi devrait entrer en vigueur le 3 avril.
« Cette proposition est conçue pour apporter plus d’efficacité grâce à la simplification des procédures », a déclaré le député PS Fernando José au journal.
Le ministre de la Santé, Manuel Pizarro, a déjà déclaré qu’à son avis, cette décision libérera les médecins généralistes « d’une activité bureaucratique qui prend beaucoup de temps et limite l’accès à l’aide médicale pour les personnes qui en ont besoin ».
Comme l’ajoute CM, cette décision ne fera que transposer dans la loi une pratique adoptée pendant la pandémie alors que tous les efforts ont été déployés par les autorités pour dissuader les gens de se présenter dans les centres de santé pour quelque raison que ce soit.