Les chiffres sont saisissants. En l’espace d’un an, de 2016 à 2017, la quantité d’ecstasy présente dans les égouts de Lisbonne a augmenté de 42,2%. Une nette hausse qui place désormais la capitale portugaise au 9ème rang des 56 villes européennes où la MDMA – l’autre nom de cette drogue – a été identifiée dans ce que l’on appelle les « eaux résiduelles ».
L’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, à qui l’on doit cette investigation, suggère que cela pourrait être lié évidemment à une plus grande consommation d’ecstasy, ou alors que celle-ci circule maintenant dans une forme plus pure.
L’autre possibilité, c’est que ces données ne soient tout simplement pas représentatives de la réalité. A Lisbonne, elles ont été relevées dans le quartier d’Alcântara, connu pour sa vie nocturne. La cocaïne a également été identifiée dans les eaux usées de la capitale, et la hausse de sa consommation est estimée à 5%. Les résultats sont également en hausse à Porto et Almada.