Guerres du lithium : les résidents appellent à rejeter les plans miniers révisés de Savannah Resources

PM a fait la promotion des « plus grands gisements de lithium d’Europe ».

L’énigme de un gouvernement déterminé à exploiter le lithium et les communautés mortes contre elle se poursuit cette semaine avec l’association unie pour la défense de Covas do Barroso (UDCB) appelant aujourd’hui l’Agence portugaise de l’environnement (APA) à rejeter le projet reformulé pour le projet de mine de lithium Barroso, à Boticas, qui a obtenu « un record » de 912 soumissions lors de sa récente consultation publique.

Consultation publique de l’Étude d’impact environnemental (EIE) de la mine Barroso proposée par Ressources britanniques de Savannah pour Boticas, dans le quartier de Vila Real, s’est terminé hier, avec le nombre record de soumissions qui ont afflué sur la plateforme en ligne « participa ».

Dans la première procédure pour cette mine à ciel ouvert proposée depuis longtemps, en 2021, a vu seulement 166 commentaires soumis.

Dit l’UDCB, le les changements « sont clairement insuffisants pour faire taire les protestations de la population locale, spécialistes et protecteurs de l’environnement et de la biodiversité », et il est « inacceptable » que la reformulation du projet « ait été autorisée » au vu de tous les « impacts inévitables ».

Savannah a soumis pour la première fois une EIE pour la mine Barroso en juin 2020. Deux ans plus tard, le projet a été rejeté par le comité d’évaluation de l’APA, avant qu’il ne soit soumis à nouveau.

Comme l’explique l’agence de presse Lusa, la société britannique a déjà déclaré qu’elle s’attend à ce que le projet obtienne le feu vert cette fois-ci et obtienne sa licence environnementale en 2024.

Les sections locales ont cité, et continuent de citer, « les impacts négatifs importants » l’exploitation minière aura sur le paysage, mode de vie, qualité de l’eau et faune (notamment « la menace que représente le projet pour Loup ibérique »).

L’UDCB a été en contact avec des « experts », tels que Steven Emerman, consultant international sur les impacts environnementaux des projets miniersqui s’est « alarmé du manque de précautions de sécurité dans un projet qui a des scénarios idéaux pour réussir » et a averti que « l’installation de stockage de résidus à proximité des rivières, comme le prévoit l’entreprise, n’est pas considérée comme une bonne pratique, et est même interdite dans certaines juridictions, comme la Chine ».

Emerman a également déclaré que le rapporteur des Nations Unies pour l’environnement, David Boyd, considère que le projet « viole clairement le droit à un environnement sain et durable ».

Le parti écologiste « Os Verdes » (Les Verts) est également résolument derrière le « non » à l’exploration du lithium à Covas do Barroso, compte tenu de la formulation du projet « n’aurait jamais dû avoir lieu et manque de légitimité ».

Les Verts ont mis en garde contre « la destruction de l’environnement ce projet minier apportera à la région de Barroso « se mettant » du côté des population locale », qui, disent-ils, « méritait plus de transparence » dans un processus qui traîne depuis des années.

Pour la partie minoritaire (comme pour les populations locales), « il n’y a pas de mesures de minimisation ou de compensation qui peuvent atténuer les impacts que la mine aura sur un domaine d’excellence en matière environnementale », soulignant la « perte de biodiversité et la destruction du paysage », la « non-protection des espèces protégées, notamment le loup ibérique » et la « des conséquences désastreuses pour la santé de la population locale ».

La durée de vie de la mine Barroso est estimée à 17 ans. La zone de concession prévue est de 593 hectares.

Le PDG de Savannah Resources, Dale Ferguson, a entre-temps promis que : « Savannah s’engage à développer le projet de lithium de Barroso d’une manière responsable qui minimise l’impact sur l’environnement naturel afin que les avantages environnementaux du lithium soient maximisés. Nous nous engageons également à créer des avantages socio-économiques qui peuvent être partagés à la fois localement et nationalement. »

Quant aux retombées économiques potentielles du projet, Savannah met en avant « 215 emplois directs pérennes et plus de 2 000 emplois indirects et induits en phase d’exploitation », la création « d’une fondation dotée d’un budget de 500 000 € par an à disposition pour soutenir les projets et initiatives communautaires » et « l’augmentation de la valeur brute de la production nationale de 420 millions d’euros en phase d’investissement (construction) et de 210 millions d’euros par an en phase d’exploitation ».

Matériau d’origine : Lusa

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