Le nouveau règlement municipal de Faro pour les caravanes et les camping-cars a été approuvé lors d’une réunion de l’Assemblée municipale le 5 juillet. Le document a été préparé « pour réglementer l’activité et éviter les soi-disant concentrations informelles de ces véhicules, qui se produisent un peu dans toute la municipalité, apportant certains des effets négatifs », a expliqué la municipalité dans un communiqué.
Ces effets négatifs résultent de l’utilisation de véhicules inhabitables et non durables sur le plan environnemental, qui ne garantissent pas les conditions d’hygiène de base et causent des dommages liés à l’assainissement de base.
D’autres effets néfastes résultent de « véhicules qui ne présentent pas les conditions de sécurité (comme c’est le cas de certains véhicules transformés ou dégradés illégalement), ou qui restent pendant de longues périodes aux mêmes endroits, contribuant à la dégradation des équipements publics, tels que les robinets et salles de bains ».
Ainsi, dorénavant, cette activité aura des emplacements assignés. « Actuellement, il y a le camping Praia de Faro. Cependant, la municipalité peut autoriser d’autres espaces, y compris des aires de service pour camping-cars (où les véhicules peuvent rester au maximum 72 heures à transporter pour des activités de nettoyage et d’entretien) », précise la municipalité.
Des règles de conduite sont également établies pour les propriétaires de camping-cars et ceux qui surveillent les aires de service. Par exemple, un règlement intérieur est désormais obligatoire dans ces lieux. Ils seront soumis « au contrôle des autorités administratives et policières, y compris la commune elle-même, par l’intermédiaire de ses services compétents et, par conséquent, à l’imposition d’amendes, en cas de non-respect ».
Les caravaniers, quant à eux, doivent respecter « les préceptes d’hygiène, s’abstenir de tout acte susceptible de gêner autrui et d’allumer un feu, sauf lorsqu’il s’agit d’appareils de cuisson d’aliments autorisés à cet effet, entre autres règles ».
En établissant les principales notions liées à cette activité, à savoir ce qu’on entend par « nuitée et stationnement » et en définissant les conditions dans lesquelles elles sont autorisées, la municipalité considère cet instrument comme « fondamental pour gérer le territoire et dans le cadre de l’activité . D’autant plus que cette pratique représente un segment touristique important, contribuant à dynamiser l’économie locale, atténuant les asymétries et l’isolement à l’intérieur ».
Ainsi, « les conditions pour intégrer les amateurs de caravanes et de camping-cars dans le tissu urbain et rural, en préservant l’environnement et en offrant un logement pour tous, tout en projetant une image positive de la commune seront garanties », conclut la note.