Des milliers de personnes manifestent à Lisbonne pour la « justice » pour les animaux

La loi protégeant les animaux de compagnie contre la cruauté enfreint la Constitution.

Des milliers de personnes ont convergé vers Lisbonne pour un deuxième samedi consécutif, cette fois pour manifester contre les limbes juridiques de la législation sur la protection des animaux.

Les manifestants brandissant des banderoles arborant « Justice », « Honte » et « Punition pour maltraitance animale » ont eu lieu alors que la foule se déplaçait de la place Marques de Pombal à travers le parlement.

Contrairement aux problèmes qui enflamment les enseignants qui ont manifesté en masse samedi dernier, ceux-ci sont beaucoup plus susceptibles de trouver rapidement un « terrain d’entente ». Le président Marcelo a déjà déclaré qu’il s’agissait d’un problème pour lequel il existe une « demande indiscutable »; une valeur « qui devrait être dûment légiférée ».

Écrivant aujourd’hui sur son site officiel, Marcelo a souligné qu’étant donné qu’une révision de la Constitution portugaise est en cours, « le parlement peut aborder (la question) dans ce contexte, tout comme le législateur, dans la législation ordinaire, peut densifier et renforcer les règles et les sanctions ». applicable dans le domaine du bien-être animal.

Presque instantanément, le chef de l’Etat du pays a reçu l’accord des socialistes PS au pouvoir.

Pedro Delgado Alves, vice-président du banc parlementaire du parti, a confirmé à l’agence de presse Lusa que son parti s’attachera pendant la révision constitutionnelle à rendre la protection du bien-être animal « parfaitement claire pour tous ».

Il finira par ne plus y avoir « de place pour le doute sur le fait que la constitution consacre et accueille de manière expresse le bien-être animal », a-t-il promis.

Colère et ressentiment face à la façon dont le loi de 2014 a été négligée devant les tribunaux au point que « cruauté méprisable » a échappé aux censures prévues, a débordé la semaine dernière après que le ministère public a demandé à la Cour constitutionnelle de déclarer inconstitutionnelle la clause qui traite de la criminalisation de la cruauté gratuite. La demande faisait suite à trois décisions du tribunal à cet effet, expliquent les rapports (en d’autres termes, la Procureur général, dans sa demande, alimente le processus d’amélioration de la loi).

natasha.donn@portugalresident.com

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