Dire que « les entreprises, les PDG et les actionnaires devraient payer pour la transition climatique ».
Climáximo, l’équivalent portugais de l’Extinction Rebellion anglaise, a cimenté divers trous sur le Terrain de golf Paço do Lumiar à Lisbonne.
La raison ? Ils pensent que le cours est utilisé par les hauts dirigeants des grandes entreprises, qui, selon eux, devrait payer pour la « transition énergétique ».
Le vandalisme a eu lieu pendant la nuit, les « envahisseurs » laissant des drapeaux coincés dans leurs ouvrages, avec le message « désarmez les armes ».
Selon certaines informations, « les armes » dans ce contexte sont identifiées sur les drapeaux comme étant des avions.
Les efforts de Climáximo pour perturber le monde au nom de sa volonté de « sauver le monde avant qu’il ne soit trop tard » ont été arrivé fort et vite ces derniers jours avec divers membres désormais confrontés charges criminelles sur diverses cascades.
L’Observador remarque que « l’action » d’hier soir est une répétition d’une manifestation organisée par Climáximo à Oeiras en juillet. A l’époque, des sympathisants du collectif pénétraient également dans un terrain de golf et recouvraient les trous avec du ciment, critiquant « accès inégal à l’eau et la responsabilité accrue des classes supérieures dans la crise climatique ».
Aujourd’hui, le message du groupe sur les réseaux sociaux explique : « Ces espaces (terrains de golf), à l’intérieur des villes, au lieu d’être convertis en forêts, habitations, jardins urbains ou autres types d’usage public, servent au luxe des riches, au prix d’une quantité d’eau absurde ».
Cette affirmation doit être contestée, car les terrains de golf du 21e siècle sont, dans l’ensemble, en avance sur la courbe en matière de conservation de l’eau.
Mais ce détail ne cadre clairement pas avec le récit de Climáximo dans lequel les terrains de golf sont synonymes de groupes économiques détruisant la planète.
Selon les médias, « pour le groupe, les golfs sont une tour d’ivoire où se cachent les coupables de ces crises tandis que la population souffre de sécheresse et de canicule ».
On ne sait pas exactement quel soutien Climáximo bénéficie en dehors de son cercle restreint. Certes, les ONG environnementales du pays ont pris leurs distances par rapport aux activités récentes. Même les commentaires sur la page Facebook du groupe montrent qu’on leur dit qu’ils sont vandales ; qu’ils font honte à leurs parents et leur pays et « devrait trouver un travail »…