Des groupes écologistes appellent à l’action contre la pollution de la rivière Ocreza

La prolifération d’algues, les boues noires et les odeurs nauséabondes sont devenues régulières

Quatre associations environnementales ont fait appel au ministre de l’environnement pour qu’il intervienne et arrête la pollution de la rivière Ocreza (Castelo Branco), « qui est encore une fois extrêmement polluée » – un épisode qui, selon elles, se répète chaque année.

Dans une lettre ouverte proTEJO – Mouvement pour le Tage, l’Association pour le développement de Sobral Fernando (ADSF), le Mouvement pour l’action écologique (MAE) et la Plateforme pour la défense du réservoir de Santa Águeda / Marateca (PDASA) ont appelé Duarte Cordeiro à agir.

« Cette situation se produit après les rejets d’eau du barrage de Marateca (ou Albufeira de Santa Águeda) et, comme l’année dernière, a été signalée au Service de la protection de la nature et de l’environnement – GNR et à l’Agence portugaise de l’environnement, la municipalité de Proença-a -Nova, Vila Velha de Ródão et Castelo Branco », soulignent-ils.

Les groupes insistent sur le fait que chaque fois qu’il y a un déversement du barrage de Marateca, « l’eau de la rivière devient verte, sent mauvais, présente une grande concentration d’écume, avec des zones bleutées, une odeur nauséabonde et des boues noires au-dessus de l’eau, suggérant la présence de cyanobactéries ».

Les associations admettent que les énormes débits du barrage sont destinés à maintenir le débit écologique, mais comme ils ne se produisent « qu’en un seul instant », ils sont totalement contre nature, particulièrement dans une année de sécheresse aussi généralisée.

En mai, PDASA a déposé plusieurs plaintes pénales pour « crimes environnementaux évidents » dans la région, suggérant que des poissons et des oiseaux sont morts à cause des problèmes de pollution.

Dans ce cadre, les groupements proposent la réhabilitation de la zone : la plantation de chênes et autres arbres autochtones aux endroits où ils ont été abattus, la suppression des cerisiers existants près des berges de la retenue, l’ouverture des (anciens) accès à le plan d’eau qui a été fermé et des accès spéciaux pour les urgences de la protection civile, et l’information du public sur ce qui peut et ne peut pas être fait, et où, dans la zone réservée de 50 mètres autour du réservoir et sur l’eau avion.

Ils ont également demandé au ministre d’intervenir dans la zone réservée qui permet la pleine jouissance de la retenue avec des activités sportives et de loisirs autorisées et la révision du plan de gestion qui, selon le plan de gestion de la retenue, aurait dû être réalisée en 2015.

« Le ministre de l’Environnement et de l’Action climatique n’est-il pas d’accord pour dire que c’est une honte d’avoir de tels niveaux de pollution dans la vallée de la rivière Ocreza ? » ils demandent.

Luse

MISE À JOUR : Tragiquement, cet appel à l’action pour une rivière qui mène au Tejo arrive la même semaine que des histoires ont décrit la prolifération d’algues sur certaines parties du Tejo qui « donne à l’eau un aspect radioactif ». Dans certaines régions, les gens peuvent désormais traverser le plus long fleuve de la péninsule ibérique… à pied. Selon les rapports, « le Tejo est en train de mourir, petit à petit ».

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