Démissions à l’hôpital Santa Maria : des médecins disent avoir été menacés

Conseil clinique accusé d’être « arrogant et autoritaire », d’agir illégalement et de manière inadmissible.

Les troubles au sein du service d’obstétrique du principal hôpital universitaire de Lisbonne, Santa Maria, se sont intensifiés aujourd’hui avec les démissions en bloc de divers chefs d’équipes d’urgence.

Les professionnels de la santé affirment avoir été intimidé par l’administration de l’hôpital qui, disent-ils, a agi dans un mode autoritaire – essayer de forcer le passage illégalités inadmissibles.

Le tapage vient du retrait plus tôt cette semaine du directeur de l’obstétrique de l’hôpital, Diogo Ayres de Campos – apparemment parce qu’il a demandé un plan de restructuration – ainsi qu’un obstétricien Luisa Pinto car elle aussi était d’accord avec lui.

Les deux étaient « supprimée » à la suite de la remise d’une lettre au conseil clinique de l’hôpital signé par 34 des 37 médecins du service d’obstétrique.

Selon Joana Bordalo e Sá, présidente de la fédération nationale des médecins (FNAM), tout ce qui s’est passé depuis est « bizarre » et très mal pour les médecins concernés.

Elle a déclaré à SIC aujourd’hui que le conseil clinique du Centre hospitalier universitaire de Lisbonne Nord (CHULN) a dit aux obstétriciens qui disent avoir dépassé leur limite d’heures supplémentaires pour l’année qu’ils doivent restituer une partie de l’argent qui leur a été versé jusqu’à présent (à moins que ils sont prêts à faire plus d’heures supplémentaires).

On leur a également dit qu’ils devaient annuler les vacances déjà réservées cet été.

Que ce genre de problèmes se produisent après que le service de santé de l’État est censé avoir été renforcé par la création d’un « second niveau » (la direction générale de la santé) c’est peut-être ce qui est le plus inquiétant.

En ce qui concerne le conseil clinique, il a publié une déclaration via l’agence de presse Lusa pour dire que tout fonctionne comme il se doit, et « il ne faut pas avoir peur de la part de la population ».

Selon Lusa, les médecins du CHULN soulignent « qu’ils sont sûrs que les obstétriciens continueront à prodiguer, avec un professionnalisme total, les meilleurs soins aux femmes enceintes et aux enfants soignés à l’hôpital Santa Maria ».

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