Chirurgie innovante (avec succès) réalisée au Portugal pour la première fois

Le patient est déjà sorti.

À une époque où les hôpitaux et le service de santé portugais SNS semblent n’avoir que mauvaise presse, il est réconfortant d’apprendre une « histoire positive » : celle où des techniques chirurgicales innovantes ont été appliquées avec succèslaissant un patient de 54 ans sentir que toute l’expérience en valait la peine.

Les éloges à cet égard vont à l’équipe de neurochirurgie du CHUC (hôpital universitaire de Coimbra) qui a corrigé un déformation crânienne avec une prothèse résorbable

Qu’est-ce que cela signifie réellement ? SIC/ Lusa expliquent, le patient victime d’un accident du travail en 2016 dans lequel son crâne a été gravement fracturé – si gravement, en fait, que une partie de l’os a été perdue à cause de la contamination. Ça signifie il était sans une partie de son crâne depuis 2016. (Autrement dit, le la réalisation de cette technique innovante semble avoir pris environ sept ans).

Henrique Cabral, neurochirurgien au CHUC, explique que le Service de neurochirurgie du CHUC a été appelé pour régler « le défaut esthétique ». À un autre égard, il s’agissait également d’une vulnérabilité physiologique (voir ci-dessous).

Aucune photo n’a été publiée de cette opération, ni avant ni après, pour montrer l’étendue du « défaut » et/ou de la réparation.

Une déclaration du CHUC dit simplement « l’urgence consistait à implanter une prothèse résorbable fait pour mesurer la difformité du patient et imprégné de la propre moelle osseuse du patient. Cette prothèse a été imprimée sur une imprimante 3D en biomatériau résorbable ».

Henrique Cabral revient un peu sur le contexte : « Sachant que les solutions présentées par l’industrie des biomatériaux ont beaucoup évolué ces dernières années, c’est avec cette industrie que nous avons cherché une solution pour ce patient en particulier, puisque les produits existants sur le marché national marché ne répondait pas à nos besoins ni à ceux du patient, compte tenu de la localisation du défect osseux, nous avons donc eu recours à des partenaires internationaux dans la recherche de matériaux intégrables qui non seulement pourraient répondre aux attentes du patient mais, surtout, qui pourraient contribuer à la résolution du défaut crânien ».

Selon Henrique Cabral, la chirurgie a « permis de trouver une solution adaptée à ce patient, allant dans le sens de la personnalisation des soins et de la satisfaction des attentes des patients ».

Le matériau qui constitue la prothèse « va être résorbé et la moelle osseuse aspirée va se différencier en cellules osseuses et favoriser l’ossification ».

« Outre la correction du défaut esthétique qui a été dans une zone visible du crâne il permettra la correction des altérations microcirculatoires du cerveau sous-jacent, en plus corriger le risque évident que le patient courait en n’ayant pas une partie du crâne s’il a subi un traumatisme », a conclu Cabral.

Selon SIC/Lusa, « l’opération a été réalisée par une équipe multidisciplinaire qui a impliqué la participation des services de neurochirurgie, d’anesthésiologie, de bloc opératoire et d’hématologie.

« Le patient va bien, étant sorti au troisième jour », indique le communiqué du CHUC.

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