Solidariedade réunira des enseignants, des travailleurs de la santé, des fonctionnaires et des forces de sécurité
La CHEGA, la « troisième force politique » du Portugal, et certainement l’une des plus virulentes, prépare la première « fédération syndicale » du pays – une union de professions, regroupant des enseignants, des travailleurs de la santé, des fonctionnaires et des forces de police et de sécurité qui ne t s’identifier instantanément à l’idéologie des mouvements existants.
Solidariedade – du nom du syndicat historique dirigé par l’activiste polonais pro-démocrate Lech Walesa – a déjà un site Internet. Son nom a été enregistré. Le dirigeant du CHEGA, André Ventura, planifierait la première grande « concentration » de la fédération en janvier.
Expliquez les rapports, Solidariedade est basé sur l’union du même nom, promue par le parti espagnol Vox – Vox étant décrit dans les médias internationaux comme « droite dure », «extrême droite» et « droite radicale », mais se décrivant comme « conservateur national ».
Selon Ventura, CHEGA « sera le premier parti de droite à entrer directement et à participer aux questions liées au monde ouvrier et syndical au Portugal, rejetant l’approche historique qui signifiait que les partis de centre-droit et de droite n’étaient jamais liés aux syndicats ».
Dans l’esprit du parti, la question des droits des travailleurs, de leurs salaires et perspectives de carrière « n’est pas celle de la gauche, ni du centre, ni de la droite. C’est une question d’intérêt national ».
Le plan se résume essentiellement à « montrer qu’il est possible d’avoir un autre type de syndicalisme, sans lien avec les communistes du PCP, le Bloco de Esquerda ou les socialistes du PS ».
Solidariedade est donc conçue pour être un foyer pour les travailleurs qui n’adhèrent pas au marxisme ou au socialisme associés aux principaux mouvements ouvriers du pays, la CGTP et l’UGT, mais qui font néanmoins partie d’un électorat « géographiquement très proche » des communistes du PCP. ; un secteur de la société qui est profondément insatisfait de son sort général dans la vie.
André Ventura a donné des exemples des « désirs » des membres de Solidariedade : ce seront « de résoudre les problèmes de croissance économique, de manque de bons salaires et d’émigration de la jeunesse du pays », autant de questions qui enflamment les mouvements syndicaux actuels, mais avec des croyances (peut-être) différentes sur les solutions nécessaires.
Pour le gouvernement PS, Les nouvelles de CHEGA signifient simplement qu’il y aura plus de « manifestations dans les rues ». La CGTP et l’UGT regorgent déjà d’actions destinées à montrer la force du sentiment contre les maigres réponses apportées par le budget de l’État 2023 – les enseignants, les travailleurs de la santé, les forces de police et de sécurité et les agents du secteur public auront désormais simplement un choix plus large dans lequel manifester leurs griefs.