Les données que vient de publier l’ERS (l’organisme de réglementation de la santé au Portugal) indiquent une augmentation de 15 % du nombre de femmes ayant subi une interruption volontaire de grossesse en 2022 par rapport à 2021. En chiffres, cela signifie qu’il y a eu 15 600 interruptions de grossesse au cours des 10 premières semaines de gestation, la majorité d’entre eux sont réalisés par le SNS (Système de Santé de l’État). La majorité des avortements ont été demandés par des femmes de la région de Lisbonne/Vale do Tejo. Selon les informations de l’ERS, il y a eu 1.366 situations dans lesquelles les procédures n’ont pas été réalisées parce que la limite légalement fixée « avait été dépassée ».