12 chefs de service ont démissionné aujourd’hui du service A&E de l’hôpital de Beja.
Reflétant des démissions de bloc similaires dans d’autres hôpitaux publics du pays, les professionnels de la santé disent qu’ils n’ont plus « les conditions pour traiter les patients avec qualité ou sécurité », principalement en raison d’une pénurie de médecins et d’une « charge de travail excessive ».
Comme dans toutes les autres situations qui ont eu lieu récemment – (Cliquez ici et ici et ici), le groupe Beja explique qu’il prend cette mesure après que tous les avertissements et appels à des solutions sont tombés dans l’oreille d’un sourd.
Que cela se produise alors que le pays se concentre sur le parti politique qui offre le plus pour l’avenir du Portugal est essentiel. Les socialistes du PS sont à la barre depuis six ans ; quelles que soient leurs promesses, c’est l’image du service de santé de l’Etat : une organisation à genoux.
L’essentiel de la position d’aujourd’hui est que les médecins ont donné aux autorités «deux semaines» pour planifier une réunion « entre les parties intéressées ».
Deux semaines nous amènent au jour du scrutin.
Si dans toute la campagne électorale tohu-bohu personne n’a le temps de proposer une date pour le meeting, les médecins disent que « des mesures supplémentaires sont envisagées ».
Les deux « têtes de liste » dans la course aux urnes tiennent à obtenir des majorités de travail : c’est le genre de question qui focalise l’attention : est-ce que ce sera le PS, ou le PSD, qui promettra de sauver le service SNS de son bourbier de sous-investissement (Cliquez ici)?
Quant à ce groupe particulier de médecins, ils reconnaissent que la pandémie a « aggravé » les problèmes subis en A&E en détournant le personnel au point que parfois tout le service est entre les mains d’une seule paire de mains.
Rien qu’en 2021, les médecins ont effectué en moyenne 600 « heures extraordinaires », c’est-à-dire des heures supplémentaires. Ils soulignent qu’ils souffrent d’épuisement physique et mental.
La lettre, donnant aux autorités sanitaires un ultimatum clair, a été cosignée en signe de soutien par six autres médecins travaillant à l’hôpital (mais pas en A&E).