La dernière initiative de l’association Oranta démarre alors que les 4×4 sont en route vers la ligne de front.
L’association humanitaire Oranta, basée en Algarve, fête cette semaine le départ de ses derniers 4×4 équipés pour le front en Ukraine. Ils devraient être à la frontière en Pologne d’ici le week-end, et en Ukraine à cette heure la semaine prochaine.
En attendant, l’association a une nouvelle initiative pour laquelle elle recherche des « personnes intéressées » et un lieu.
La vidéo suivante donne une idée :
Le plan est de faire des mailles de camouflage ; si possible, un pour accompagner à l’avenir chaque véhicule qui quittera le Portugal depuis les ateliers d’Oranta. De cette façon, le personnel médical ukrainien recevra « le package complet » : un véhicule fonctionnel équipé pour évacuer les blessés en toute sécurité, et les moyens nécessaires pour le maintenir à l’abri des drones ennemis en attendant les interventions.
La « confection des mailles » est enseignée par une parente de Roman, Tania, qui vient au Portugal la semaine prochaine pour un mois. Elle apportera avec elle le matériel nécessaire pour fabriquer un grand « maillage » de 6 m et aimerait ici « transmettre » ses connaissances sur la façon de le faire, afin que le Portugal puisse également commencer à en produire.
L’espoir est également qu’en participant à un atelier comme celui-ci, les gens pourront parler et en apprendre un peu plus sur le conflit en cours aux frontières de l’Europe.
Ce dont Oranta a cependant besoin, c’est du « bon espace » : il devra s’agir d’un grand espace (voir image principale), d’au moins 6 mètres de long, dans lequel une charpente en bois pourra être construite, afin que les gens puissent ensuite commencer à « fabriquer » le maillage.
Toute personne intéressée à participer, à suggérer ou à proposer un lieu doit contacter Oranta au 920 606 043 ; e-mail oranta.pt@gmail.com
Cette initiative a déjà impliqué des écoliers en Ukraine (comme le montre la vidéo), mais en raison de la situation dans le pays, elle serait grandement facilitée si les écoliers situés en dehors d’une zone de guerre s’impliquaient également.