L’opposition à plusieurs projets reste résolue.
Une « caravane » anti-mines parcourt aujourd’hui diverses zones menacées du nord, renforçant le message selon lequel sociétés minières – peu importe ce qu’ils promettent – sont pas les bienvenus.
L’initiative fait suite à une veillée organisée dans la région de Covas do Barroso pour protéger les « zones communes » des excavations effectuées par des machines lourdes travaillant prétendument pour la société minière britannique Savannah Resources.
Le point de rendez-vous d’aujourd’hui est à Morgade, avec l’itinéraire passant par Borralha, puis dans Dornelas et enfin m’arrêter à Covas do Barroso dans la municipalité de Boticas.
Morgade est le spot choisi par Lusorecursos Lithium Portugal – une entreprise qui n’a jamais exploité auparavant – pour son « Romano » ; Borralha est dans le collimateur de la société minière Minerália – Minas, Geotécnia e Construções, qui prospecte actuellement du wolfram et d’autres minéraux ; Dornelas possède déjà une mine à ciel ouvert, mais les habitants s’opposent aux projets d’extension – et Covas do Barroso est légendaire pour sa bataille pour sauver le patrimoine agricole mondial de l’UNESCO d’être détruit par le zèle pour l’exploration du lithium.
La caravane d’aujourd’hui, impliquant des membres et sympathisants de Association Povo et Natureza do Barroso (PNB), Unids pour la Nature – Associação de Desenvolvimento de Dornelas, Unidos em Defesa de Covas do Barroso (UDCB), Association Bio-N, Mouvement Não às Minas – Montalegre, Espaço A Schola, Rede Minas Não et Iris – Associação Nacional de Ambientecherche à alerter « sur la destruction socio-écologique que représente l’exploitation minière; exposer le faux récit sur l’énergie verte transition et démontrer l’union et la force des gens quand leurs territoires sont menacés », expliquent les manifestants.
L’Opération Influenceur enquête qui a fait tomber le gouvernement portugais a stimulé l’opposition à l’exploitation minièreen ce sens qu’il implique spécifiquement les projets de Lusorecursos et Savannah. Depuis la sonde, d’autres actions en justice ont été intentées pour tenter de mettre un terme aux fouilles.
De même, un groupe de quatre associations – Povo e Natureza do Barroso (PNB), Íris, BioN – Biodiversidade do Norte de Portugal et un Unidos pela Natureza (Couto de Dornelas) – a dénoncé le fait que le travail de prospection se déroule sur un terrain de Montalegre que le Laboratoire national de géologie et d’ingénierie (LNEG) a déclaré être « très pollué » dans une étude publiée il y a près de dix ans.
La pollution provenait des déchets des anciennes mines de wolfram de Borralha, explique diariotrasosmontes. Depuis, « rien n’a changé », affirment les associations, et donc la santé des travailleurs en prospection ainsi que celle des riverains, « sont fortement menacées » en raison des poussières contaminées qui seront transportées dans l’air.
S’ajoutant aux efforts constants des populations du Nord pour repousser les initiatives minières, une lettre ouverte à la Commission européenne a récemment souligné la question de corruption ce qu’il dit est « endémique dans l’exploitation minière » suggérant la stratégie visant à extraire/extraire et à utiliser des matières premières critiques est erronée.