La grève ajoute à la pression croissante sur le système de santé de l’État du Portugal continental.
Alors que l’impasse entre le gouvernement central du Portugal et les médecins du continent n’est toujours pas résolue, les infirmières du pays, représentées par le syndicat SNE, ont désormais ajouté leur propre interdiction des heures supplémentaires au règlement. mélange compliqué.
La grève se poursuivra jusqu’au 25 novembre. Son intention est d’amener le gouvernement PS socialiste à corriger ce que le SNE qualifie de « stagnation des salaires » sur tout le continent.
Dans un communiqué, le syndicat affirme que « ce combat des travailleurs infirmiers vise à amener le gouvernement de la République, comme l’ont fait les gouvernements des régions autonomes des Açores et de Madère*pour corriger les inversions de salaires résultant de la législation votée en 2022 » concernant la comptabilisation des années d’exercice professionnel.
Selon le syndicat, la législation crée « une injustice aggravée par l’impact sur le montant des heures supplémentaires payées ».
Les revendications du SNE portent sur « l’engagement du processus de révision des grilles de carrière et des salaires avec les représentants du Ministère des Finances et du Ministère de la Santé et la correction de la stagnation des salaires des infirmières au cours des neuf dernières années, en signant un protocole de négociation pour un Collectif Mondial ». Accord de travail.
Cette grève s’ajoute à celle annoncée par le SINDEPOR, le syndicat démocratique des infirmières, du 3 novembre au 31 décembre.
Comme l’a déclaré le SINDEPOR dans un communiqué : « la capacité de réponse du SNS se détériore de jour en jour, au détriment de tous les Portugais, qu’ils soient ou non professionnels du SNS (…) Nous sommes convaincus qu’avec des travailleurs plus satisfaits, la qualité de la réponse du SNS augmentera, et les infirmières constituent la classe professionnelle la plus nombreuse dans ce service. »
Les problèmes croissants du système de santé de l’État portugais ont donné lieu à toutes sortes de « prévisions » pour le mois à venir, dont aucune n’est positive.
Les commentateurs soulignent cependant qu’il est peu probable qu’un remaniement ministériel entraîne un sentiment de chaos, pour la simple raison que très peu de gens voudraient succéder au ministre de la Santé, Manuel Pizarro qui aurait l’intention de rester dans ses fonctions jusqu’aux élections municipales de 2025, où il devrait se présenter comme futur maire de Porto.
*Les gouvernements des régions autonomes n’ont pas seulement réussi à satisfaire les revendications salariales des infirmières ; ils ont également réglé la question du gel des grilles salariales des enseignants, un problème que le gouvernement central insiste sur le fait qu’il ne peut pas se permettre de s’attaquer pleinement. ND