Les météorologues de l’IPMA en grève

La grève a « totalement paralysé l’observation aéronautique ».

Toute en face, une grève des météorologues n’a pas l’air si dramatique – en particulier en plein été où chaque jour apporte du soleil mur à mur.

Mais la grève d’aujourd’hui des travailleurs postés de l’IPMA (Institut portugais de la mer et de l’atmosphère) a « l’observation aéronautique » à l’arrêt. Et cela pourrait avoir des conséquences dramatiques, dans la mesure où les pilotes ne seront pas avertis des anomalies météorologiques fâcheuses (si tant est qu’il y en ait).

Pour l’instant, la journée de grève a eu une « adhésion » entre 95% et 100%, et Elisabete Gonçalves – leader de la fédération nationale des syndicats des travailleurs des fonctions publiques et sociales – souligne que les travailleurs d’IPMA en observation aéronautique « savent le travail qu’ils faire, et sont assurer les situations d’urgence et de calamité qui peuvent survenir » – suggérant que l’observation aéronautique n’est paralysée que dans l’abstrait…

La grève d’aujourd’hui ne concerne pas l’ensemble du service IPMA ; elle est réservée aux météorologues employés dans les aéroports du pays.

L’agence de presse Lusa remarque que le site Web de l’entité ne contient actuellement que ses «prévisions descriptives traditionnelles pour les Açores. Sur le continent et à Madère, on lit « aucune information en raison de la grève.

« Les météorologues disent aussi que « dans l’accomplissement de la Mission de Service Public de l’IPMA, la surveillance météorologique ne sera pas interrompue. Des informations pour protéger des vies et des biens seront mises à disposition ».

À l’origine de l’action industrielle d’aujourd’hui (tombant un jour férié), se trouve la demande des travailleurs postés d’être payés pour travailler les jours fériés ; recevoir leur propre « reconnaissance de carrière » (ils veulent être connus sous le nom d’« observateurs géophysiques et météorologiques ») et une réglementation appropriée du travail posté. Il y a aussi un problème de pénurie de personnel.

La fédération a rencontré les secrétaires d’État à la mer et à la pêche en juin, et « une nouvelle réunion a été convenue début juillet », qui n’a pas eu lieu. « Nous avons exposé la situation aux travailleurs et ils ont décidé de s’orienter vers une action de lutte comme une grève », a expliqué Gonçalves.

Entre-temps, le gouvernement a prévu une réunion mercredi pour discuter de propositions susceptibles de résoudre la situation, a-t-elle déclaré à Lusa.

Source : Lusa

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