Le PDG et le président « devraient assumer leurs responsabilités » et partir, déclare le chef du syndicat.
Dans le sillage de la développement d’une ligne de « poignée de main dor » le SPAC – le syndicat des pilotes de l’aviation civile – a appelé aujourd’hui à la démission de Christine Ourmières-Widener, PDG de la TAP, et président du conseil Manuel Béja.
Tiago Faria Lopes, président de SPAC, suggère que les deux devraient assumer ses propres responsabilités dans ce qui fait boule de neige en une crise politique menaçant la stabilité du gouvernement.
« Par solidarité et loyauté envers le ministre (Pedro Nuno Santos qui a démissionné hier soir) », les pilotes « attendent » la même chose de Mme Ourmières-Widener et de M. Beja, a-t-il déclaré à Lusa, citant « tous les récents scandales impliquant la compagnie aérienne », et le « mensonge qu’ils ont écrit à la Commission des valeurs mobilières et des marchés ».
« S’ils mentent à la CMVM, qui est l’organisme de réglementation, ils sont assurés de mentir aux contribuables et aux travailleurs de TAP Air Portugal », a-t-il déclaré.
Mais même les démissions pourraient ne pas mettre fin à cette crise.
dit Tiago Faria Lopes il « semble » y avoir « un avenant au contrat de Christine Ourmières-Widener qui stipule qu’à la fin du contrat, ou en cas de résiliation anticipée, elle recevra une prime.
« Évidemment, ce bonus, à côté du demi-million d’euros qu’Alexandra Reis a reçu, sera beaucoup plus important », a-t-il osé. Et donc, « le scandale sera plus grand » (si tant est que cet avenant existe).
Les événements s’effondrent désormais après la démission hier soir de Pedro Nuno Santos. Même la grève de la TAP, menacée par les syndicats depuis le 27 de ce mois, semble être passée au second plan.
S’exprimant ce matin lors d’un événement sur l’énergie, le ministre de l’environnement Duarte Cordeiro a fait de son mieux pour insister sur le gouvernement a « toutes les conditions » rester en poste. Une déclaration du Premier ministre n’a cependant pas encore été publiée.