La course pour un successeur à la tête du fonds de sauvetage de la zone euro, le mécanisme européen de stabilité, débutera officiellement la semaine prochaine lorsque le processus de candidature commencera. Quelques noms de candidats potentiels ont déjà émergé, rapporte le Financial Times – citant le Portugal ministre des Finances récemment démis de ses fonctions João Leão comme l’un d’entre eux.
Le FT ne fait ensuite aucune mention de la ligne de « portes tournantes » que le « retour dans la société civile » de M. Leão a récemment provoquée (il a été nommé vice-doyen de l’ISCTE – la branche école de commerce de l’Université de Lisbonne – qui n’a bénéficié que récemment de 5,2 M€ de financement de l’État pour un projet de recherche qu’il dirigera. Cela n’aurait peut-être pas soulevé de sourcils si l’un des autres projets universitaires en lice avait reçu un financement similaire. Ils ne l’ont pas fait. Seul l’ISCTE a obtenu le soutien qu’il demandait).
Les partis minoritaires ont ainsi interprété le pire et ont appelé M. Leão et la doyenne de l’ISCTE, Maria de Lurdes Rodrigues, à répondre aux questions au parlement.
Mme Rodrigues a insisté pour que le financement et Nomination de M. Leão avoir pas de connexions quoi que ce soit.
La situation serait-elle mieux réglée si M. Leão démissionnait de son poste à l’ISCTE au profit d’un rôle à distance adapté en Europe ? Les prochaines semaines le diront.
Dit le FT, le travail est venu parce que l’homme actuel à la barre, Klaus Regling, se retire.
M. Regling possède une vaste expérience de la gestion de la stabilité financière européenne (il a dirigé le Fonds européen de stabilité financière avant la mise en place du mécanisme de stabilité).
Son successeur « aura la tâche délicate de redynamiser une institution qui a eu du mal à se tailler un rôle dans les dernières crises économiques de l’euroland », reconnaît le FT.
Les choix incombent aux ministres des Finances du bloc, et ceux-ci sont pressentis pour vouloir décider « dès mai ».