Selon un arrêté publié aujourd’hui, l’alimentation minimale à utiliser dans la production intégrée* a été temporairement suspendue, en raison de la sécheresse grave ou extrême qui affecte la majeure partie du territoire portugais.
« Compte tenu de la situation actuelle de sécheresse au Portugal continental, l’application du pourcentage minimum annuel d’aliments (en matière sèche) à utiliser dans la production intégrée est temporairement suspendue et, par conséquent, le pourcentage minimum d’aliments (en matière sèche) qui, sur une base annuelle, devrait provenir de l’unité de production elle-même », lit-on dans un arrêté conjoint des directions générales de l’alimentation et des affaires vétérinaires (DGAV) et de l’agriculture et du développement rural (DGADR).
En vertu des règles de production intégrée, les producteurs sont tenus d’utiliser un pourcentage minimum de denrées alimentaires dans le cadre de ce système, qui est de 55 % la première année, 65 % la deuxième et 75 % la troisième année et les années suivantes.
Le 3 mars, le gouvernement a annoncé que 95,5 % du territoire était en sécheresse sévère ou extrême, ce qui a permis l’adoption de mesures de soutien.
Selon l’indice PDSI – « Palmer Drought Severity Index », la sécheresse s’est aggravée en février laissant 29,3% du territoire en sécheresse sévère et 66,2% en sécheresse extrême.
L’ensemble du territoire est quant à lui dans ce qu’on appelle la sécheresse météorologique, avec 95,5% de sécheresse sévère ou extrême.
Cette « irrégularité des conditions agro-météorologiques » au Portugal a contribué à la crise de l’agriculture, mais ce qui est peut-être moins connu, c’est qu’actuellement « plus de 260 pays sont en situation de sécheresse sévère ou extrême ».
*Lusa explique que « la production intégrée consiste en un système agricole avec une gestion rationnelle des ressources, qui privilégie la régulation naturelle, au lieu des facteurs de production, dans le but d’une agriculture durable ».
Luse