Dans l’une des déclarations politiques les plus encourageantes de l’époque, la ministre de la Justice Francisca Van Dunem – faisant pour l’instant office de ministre de l’Intérieur – a déclaré que le Portugal pouvait accueillir des dizaines de milliers de réfugiés ukrainiens en toute sécurité et « sans risque de turbulences ».
Les écoles se préparent déjà à accueillir les enfants et adolescents ukrainiens « dès que possible », avec le renforcement de l’enseignement de la langue portugaise et l’accompagnement social en tête de liste.
« Nous avons une grande communauté ukrainienne au Portugal qui est parfaitement intégrée et installée. Beaucoup de personnes qui viennent au Portugal ont déjà de la famille ou des amis qui les soutiendront dans la première phase », a déclaré le ministre – admettant que le Portugal est de toute façon un pays qui a besoin de personnes en âge de travailler.
« Nous avons un réel besoin pour les gens. Notre population active a considérablement diminué. Le Portugal a besoin de monde, et dans cette optique, l’idée que nous avons est d’accueillir et d’accueillir le maximum de personnes », a ajouté Mme Van Dunem, saluant le travail exceptionnel des membres de l’agence des frontières SEF « qui ont constitué des équipes de bénévoles pour travailler des heures supplémentaires en équipes, multipliant les équipes qui traitent les personnes pour une protection temporaire ».
C’est « un moment de charge émotionnelle exceptionnelle » – qui a (et continue de générer) une énorme solidarité de la part de la société portugaise, à laquelle SEF n’a pas été à l’abri (malgré toutes les incertitudes sur son propre avenir en tant qu’entité gouvernementale).
En ce qui concerne le « filtrage » des personnes arrivant par exemple sans papiers, l’idée est de travailler de manière similaire aux processus de vérification qui se déroulent pour le vote. S’il n’y a rien dans les bases de données indiquant que le nom de la personne a commis un crime ou qu’elle est recherchée par les autorités, les nouveaux arrivants bénéficieront d’une « protection immédiate », ce qui signifie qu’ils recevront des numéros de services de santé, de sécurité sociale et fiscaux – leur donnant le des outils pour s’embarquer dans une nouvelle vie; même de bénéficier d’un soutien social si nécessaire.
Une autre aubaine dans les nouvelles d’aujourd’hui est que l’univers des opportunités d’emploi qui s’ouvrent a maintenant augmenté à plus de 13 000.