Le président russe Vladimir Poutine est crédité d’avoir déclaré que « les sanctions sont similaires à une déclaration de guerre ». La déclaration est intervenue lors d’une réunion qu’il avait avec le personnel navigant féminin des compagnies aériennes russes retransmise par la télévision d’État russe. Les commentaires de Poutine ont coïncidé avec l’ouverture d’un certain nombre de « couloirs humanitaires » pour évacuer les citoyens de certaines villes. Ceux-ci devraient rester en place jusqu’à 16 heures, heure russe, aujourd’hui. Le problème cependant est que cette nouvelle interprétation des sanctions internationales par le président russe, suggère, selon des analystes au Portugal, que le « cessez-le-feu » permettant aux civils de se mettre en sécurité pourrait être de courte durée, voire rompu sous prétexte que les nazis dans lesdites villes sont refusant de laisser s’échapper leurs « boucliers humains ». Le degré de désinformation issu de ce conflit est si énorme que les Russes vivant en Ukraine disent avoir envoyé à leurs proches des images de ce qui se passe, et « ils n’y croient toujours pas ». Les Russes en Russie croient toujours ce que les médias d’État russes leur disent : que la Russie est entrée en Ukraine pour libérer le peuple des nazis et qu’elle n’est responsable d’aucun des bombardements, des effusions de sang ou des meurtres.