Près de deux ans après que 18 lévriers squelettiques ont été sauvés des conditions sordides de sa ferme, le torero portugais « renommé » João Moura a été accusé de 18 crimes de maltraitance animale.
L’un des crimes – concernant un chien décédé – a été répertorié comme « aggravé ».
C’est un cas qui a enflammé la nation en février 2020, lorsque la pandémie n’était qu’un grondement lointain à l’étranger.
18 créatures pitoyables ont été retirées de conditions horribles, tandis que beaucoup d’autres ont été laissées pour compte parce qu’elles n’étaient pas dans un état aussi critique (Cliquez ici).
À l’époque, João Moura s’était dit « tranquille ». Il n’avait tué personne, a-t-il déclaré au périodique taurin O Farpas.
Mais sa considération du « meilleur ami de l’homme » n’a rien fait pour l’image de la tauromachie portugaise, et le ministère public de Portalegre a conclu que l’affaire était suffisamment grave pour être portée devant les tribunaux.
Selon les rapports d’aujourd’hui, s’il est reconnu coupable, João Moura pourrait bien encourir une peine de plus de deux ans de prison.
