Poursuivant les terribles avertissements venant désormais chaque jour des hôpitaux et des centres de santé de tout le pays, le SEP – le syndicat des infirmières portugaises – a mis en garde contre des « situations de rupture et des difficultés d’intervention » imminentes dans les centres de santé de l’État. Les infirmières sont « épuisées et fatiguées », explique le président du SEP, José Carlos Martins, réaffirmant l’appel lancé à l’ensemble de la profession médicale pour que le gouvernement commence sérieusement à embaucher de nouveaux professionnels. Les alertes constantes dans la presse ont été accompagnées par l’expert de la télévision José Gomes Ferreira posant la question « comment le gouvernement peut-il justifier de dépenser 4 milliards d’euros pour la TAP » (qu’il décrit comme un « puits sans fond ») et « continuer sans embaucher (le nécessaire nombre de) médecins ? ».