L’INSA (Institut de santé publique du Portugal Dr Ricardo Jorge) recrute des femmes enceintes pour une étude européenne visant à évaluer l’exposition au mercure pendant la grossesse et à développer des recommandations spécifiques concernant la consommation de poisson pendant ces neuf mois précieux.
Ce n’est un secret pour personne que les poissons des océans transportent aujourd’hui de grandes quantités de produits chimiques dans leur corps, certains plus que d’autres.
Il y a près de deux ans, le Portugal « évaluait » l’avertissement de l’Espagne aux femmes enceintes et aux jeunes enfants de ne pas manger d’espadon, de thon, de viande de requin, de chien de mer ou de perche/brochet en raison de leur forte teneur en mercure. (Cliquez ici).
L’évaluation a été décrite comme «dans sa phase finale» – mais ensuite la pandémie est arrivée, et depuis lors, très peu de choses ont été dites.
Le projet HBM4EU-MOM fait partie de cette campagne pour essayer de découvrir à quel point la consommation de poisson (et la consommation de mercure par inadvertance) affecte les futures mamans.
Il se concentre sur les femmes à Chypre, en Espagne, en Grèce, en Islande et au Portugal.
L’enquêteur de l’INSA, Sonia Namorado, a expliqué que chaque pays doit présenter les résultats de 130 candidats, mais jusqu’à présent, le Portugal n’en a rassemblé que 45.
Le projet a ouvert ses portes plus tôt cet été, et Mme Namorado attribue le manque de participation à diverses raisons, notamment la réticence des gens à se manifester pendant une pandémie.
Les exigences sont cependant très légères : il suffit aux femmes de fournir quelques mèches de cheveux (qui peuvent être ramassées chez elles par les enquêteurs) et de répondre par téléphone à des questions sur leurs habitudes alimentaires, leur mode de vie et leur état de santé général.
Les candidates doivent être âgées de 18 à 44 ans et jusqu’à 20 semaines de grossesse.
Toute personne intéressée doit contacter l’équipe par email à : hbm4eu-mom@insa.min-saude.pt
Comme Sonia Namorado l’a dit à Lusa, « l’objectif de cette initiative est d’essayer de comprendre la manière dont nous sommes exposés aux produits chimiques et quelles conséquences cette exposition pourrait avoir sur notre santé ».