Tout change pour les passagers des compagnies aériennes avec des certificats numériques Covid… mais pas au Portugal

Selon les nouvelles « règles » de l’UE (qui sont essentiellement des recommandations), c’est aujourd’hui que les passagers des compagnies aériennes disposant de certificats numériques Covid valides peuvent voler n’importe où dans l’espace communautaire sans être liés par « toute autre forme de restrictions extraordinaires pour contenir la pandémie ».

Mais les choses ne se sont pas tout à fait déroulées comme ça. Le Portugal exige toujours que les visiteurs entrants présentent la preuve d’un test négatif pour Covid-19 – et leur inflige une amende ainsi qu’à la compagnie aérienne avec laquelle ils ont voyagé, s’ils ne le font pas.

Cette pratique est en place depuis le 1er décembre et devrait se poursuivre jusqu’au 9 février. Certes, les journaux télévisés suggèrent que le gouvernement pourrait anticiper l’échéance avec une nouvelle annonce (à l’effet qu’elle sera conforme à Politique de l’UE), mais pour le moment, les règles du Portugal sont les règles du Portugal (et non des recommandations) – et elles ont été très efficaces pour accumuler des amendes, qu’elles aient été effectivement payées ou non.

Au 31 janvier, plus de 2 800 passagers auraient été condamnés à une amende pour ne pas être arrivés avec la validation de test négative requise, et 41 compagnies aériennes risquent de payer un minimum de 20 000 € par passager pour ne pas s’être assurées que les personnes avaient les bons papiers avant l’embarquement.

En attendant, les histoires annonçant aujourd’hui la nouvelle politique de l’UE ajoutent à la confusion en insistant sur le fait que « les passagers doivent (encore) s’informer des règles en vigueur dans chacun des pays dans lesquels ils voyagent ».

Une autre zone grise est le fait que les certificats numériques Covid doivent avoir une période de validité de neuf mois, « à compter de la conclusion des premières inoculations de vaccins ».

C’est loin d’être « clair », dans la mesure où le délai de neuf mois « ne s’applique pas aux certificats de piqûres de rappel ».

Vient ensuite la conclusion finale des rapports d’aujourd’hui : « Les spécialistes prévoient que la majorité des Européens acquerront une immunité naturelle en raison du contact avec le virus, ou qu’ils développeront une protection grâce à la vaccination. Pour cette raison, plusieurs États membres ont déjà annoncé la levée des impositions et des restrictions en place… », quelles que soient les « recommandations » de l’UE.

natasha.donn@algarveresident.com

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