Une petite fenêtre de soulagement de la chaleur extrême permet au gouvernement de réduire le statut de risque d’incendie

Le Portugal voit aujourd’hui son risque d’incendies de forêt légèrement réduit après un week-end au cours duquel un certain nombre d’incendies se sont « rallumés », causant de nouveaux problèmes.

Une « situation d’alerte » s’est mise en place à 00h00 ce matin ; remplaçant la « situation d’urgence » légèrement plus extrême alors que les températures ont diminué par rapport à la « vague de chaleur record » de la semaine dernière.

Ce n’est pourtant qu’une « petite fenêtre », selon les mots du ministre de l’Intérieur José Luís Carneiro.

Mardi, les températures devraient encore augmenter – et à ce moment-là, les décideurs devront décider de revenir ou non aux restrictions plus strictes d’une situation d’urgence.

Lundi matin a commencé avec les pires incendies actuels sur le territoire national – celui qui a éclaté en Chaves le vendredi après-midi, deux heures Vila Réal et un autre dans Château Branco – qui suscite toujours des inquiétudes.

L’incendie de Chaves a été considéré comme «dominé» samedi, pour s’embraser une fois de plus lorsque le vent a augmenté; le commandant des pompiers, Miguel Fonseca, a déclaré que les deux autres incendies – dans les arrondissements de Murça et de Vila Pouca de Aguiar – devraient s’intensifier à mesure que les températures augmentent : le combat des deux a encore un long chemin à parcourir ; tandis que l’incendie de Castelo Branco a été décrit dans le briefing de la protection civile d’hier soir comme ayant progressé à une vitesse de 2,5 km/h.

En annonçant la baisse de l’état de risque d’incendie du pays, le ministre de l’Intérieur José Luís Carneiro a souligné que « des moments très exigeants » sont néanmoins attendus « jusqu’à la fin de l’été » : le Portugal est desséché – mais on jongle avec les évaluations de l’état de risque d’incendie, la moindre encouragement pourrait provoquer un incendie majeur dans les zones rurales. Chacun doit rester « en alerte » et modifier ses comportements pour réduire au strict minimum tous les risques possibles.

« La situation reste en effet très grave », a insisté hier soir le commandant national des sapeurs-pompiers André Fernandes.

natasha.donn@portugalresident.com

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