Tour d’horizon du samedi : le PDG de la TAP réclame plus de 3 millions d’euros d’indemnités de départ ; Les conseils de l’Alentejan ont fait l’objet d’une enquête pour fraude avec des fonds de l’UE

Les évêques du pays ne peuvent s’entendre sur les prêtres pédophiles ; les enseignants maintiennent les actions de grève.

Samedi n’a pas mis fin aux feuilletons nationaux en cours.

La première page de Correio da Manhã a été éclaboussée par le fait que Christine Ourmières-Widener, PDG évincée de TAP, réclamerait plus de 3 millions d’eurosn en indemnité de départ.

Ajoutant à l’énormité de la réclamation, il y a le fait qu’elle est apparemment toujours à son bureau, car personne ne lui a officiellement dit d’y aller.

Cela peut être dû à une petite question de procédure, expliquée par le président Marcelo : Mme Ourmières-Widener (parfois simplement appelée Mme Ourmières) devrait être révoquée par une assemblée générale du TAP, et non par le gouvernement à la télévision nationale. Cette assemblée générale n’est pas encore réunie.

Conseils de l’Alentejan entre-temps sont les dernier à faire l’objet d’une enquête pour fraude présumée dans l’obtention des fonds de l’UE. En cause seraient milliers d’euros attribués par le biais de « contrats directs » (c’est-à-dire les contrats non soumis à appel d’offres) par l’intermédiaire d’une société privée dirigée par un commandant de bord TAP. Selon les rapports, même la TAP pourrait être impliquée dans cette enquête puisque « plusieurs de ses avions ont participé à des meetings aériens organisés par la même compagnie (privée) ».

Partout, les gros titres ont essayé de suivre le nombre de prêtres soupçonnés d’avoir abusé sexuellement d’enfants et d’adolescents qui sont toujours en service actif. La centaine de noms est « traitée » de manière très différente selon le diocèse auquel ils sont rattachés. Certains évêques ont « suspendu » les prêtres, dans l’attente d’enquêtes plus approfondies sur les déclarations des témoins Commission indépendante (mise en place pour enquêter sur cette situation), d’autres leur ont permis de poursuivre leurs ministères au motif que les déclarations des témoins pourraient ne pas être véridiques. « Les diocèses de Lisbonne et de Porto ont décidé pour l’instant de maintenir en fonctions les prêtres soupçonnés d’abus sexuels sur mineurs », écrit aujourd’hui Correio da Manhã, suggérant qu’il y a 12 de ces prêtres potentiellement pédophiles travaillent dans les deux plus grandes villes du pays. Président Marcello s’est déclaré « déçu » de la manière dont la Conférence épiscopale a géré ce scandale. Beaucoup plus est susceptible de se développer au cours des prochains jours, d’autant plus que le pape François a maintenant ouvert la possibilité pour l’Église d’autoriser les prêtres à se marier (des femmes).

Les enseignants restent également très présents dans l’actualité car la fin du processus de négociation avec le gouvernement les a vus presque aussi insatisfaits qu’au début, et jurant que leur lutte va continuer. Lundi verra de nouvelles dates avancées pour de nouvelles formes de protestation ; nouveaux types de grèves qu’Expresso concède cpourrait très bien marquer toute l’année scolaire (qui n’a plus que trois mois à courir). La probabilité est pour encore 18 jours de grèves de quartier (amenant les écoles à fin mars), ainsi qu’une grève de toutes les « activités non pédagogiques », aboutissant à une autre « effort national à part entière » manifester son mécontentement 6 juin.

Se faufiler dans les gros titres de la journée est une histoire qui pourrait résumer le dilemme national : une patiente a voyagé quatre heures dans une ambulance pour revenir là où elle avait commencé. Ceci est un autre exemple de l’état du service de santé du pays. C’est une situation qui aurait laissé le service d’incendie de Caldas da Rainha, chargé de parcourir les 190 km – et à qui les hôpitaux ont dit à plusieurs reprises « non merci » – « indigné », et le patient – ​​dont l’état était jugé urgent – « désorienté ». La saga a été déclenchée par quatre hôpitaux disant qu’ils ne pouvaient pas prendre la femme, le premier acceptant finalement qu’il le fallait.

Enfin, il y a eu des nouvelles portugaises plus positives aujourd’hui : deux fromages nationaux ont été élus parmi les 50 meilleurs du monde. Ils sont Queijo Serra da Estrela et Queijo de Azeitão.

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