Première déclaration gouvernementale suite à l’alerte météo de l’IPMA

Offre peu en termes de « mesures structurelles » demandées.

Le ministre de l’Administration intérieure, José Luís Carneiro, a été le premier ministre « hors des blocs » suite à l’alerte météo de l’IPMA plus tôt dans la journée, mais sa déclaration n’a pas offert grand-chose en termes de les mesures structurelles suggérées par le président de l’IPMA, Miguel Miranda, sont nécessaires.

Dans une « note » envoyée aux salles de rédaction aujourd’hui, il a déclaré : « Nous combinons nos efforts pour répondre, pour nous adapter. En ce qui concerne les pics de chaleur comme ceux que nous connaissons, l’Autorité nationale d’urgence et de protection civile a déterminé la constitution de 40 équipes, plus de 200 éléments qui sont prépositionnés sur le territoire pour se mobiliser en raison du risque élevé d’incendie ».

L’un des indicateurs les plus inquiétants transmis aux ministres aujourd’hui est la « superficie brûlée » accumulée déjà cette année – qui est supérieure à la moyenne des 16 dernières années (2006 à 2022), tant au Portugal qu’en Autriche, en Irlande ou en Espagne, indique le note.

Également, Avril a été l’un des 5èmes les plus chauds depuis 1931 (92 ans, ou plus « depuis le début des enregistrements »). Avril inscrit :

– trois vagues de chaleur, avec des températures supérieures à 30ºC

– la journée la plus chaude des 16 dernières années, « qui représentait une anomalie thermique en surface »

– le risque d’incendie le plus grave depuis 2003, « de loin ».

La forte baisse des précipitations depuis janvier – en particulier dans le sud – « ayant été quasi nulle au mois de février », on constate que :

– le le pourcentage d’eau dans le sol est presque nul dans plusieurs zones de Trás-os-Montes, le centre et le sud

– 89% du territoire continental est à un certain niveau de sécheresse

– 34% – c’est-à-dire l’Alentejo et l’Algarve – enregistrant une situation de sécheresse sévère et extrême.

Cette réalité s’étend à des pays comme l’Espagne, la France, l’Italie, la Grèce et la Turquie, précise la note, ainsi qu’à plusieurs îles de la Méditerranée.

Dernières données de l’IPMA, l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère confirme les pires prévisions en pointant un mois de mai plus chaud que la normale sans pluie – après des mois de températures supérieures à la normale et de précipitations inférieures à la normale.

« Les gens doivent se rendre aux conseils municipaux, aux services municipaux de protection civile, ils doivent se rendre aux pompiers et essayer de maintenir les travaux de nettoyage, toujours accompagnés d’équipes municipales de protection civile ou de pompiers afin qu’ils puissent le faire en sauvegardant leur vie et des actifs », déclare le ministre de l’Administration intérieure soulignant également que le délai légal pour de tels nettoyages est déjà passé.

C’est une déclaration, mais elle ne constitue pas des « mesures structurelles » pour aider les citoyens à affronter les prochains mois que le président de l’IPMA a qualifié aujourd’hui de « marathon » devant le pays « pas un sprint ».

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