Les contrôles aux frontières auront lieu du week-end prochain jusqu’au 7 août

Le Conseil des ministres publie une résolution pour les Journées mondiales de la jeunesse.

Les autorités ont décidé que les frontières vers le Portugal devront être contrôlées à partir du week-end prochain, jusqu’au 7 août, pour surveiller les hordes entrantes pour la Journée mondiale de la jeunesse – la plus grande célébration du calendrier catholique romain, et cette année se déroulant le long de la rivière de Lisbonne.

La reprise des contrôles de documents à 21 points de passage autorisés vers le Portugal entrera en vigueur à 00h00 le samedi 22 juillet et restera active jusqu’à 00h00 le lundi 7 août.

Les contrôles seront effectués par le service d’immigration et des frontières du SEF, avec l’aide des polices PSP et GNR, en plus d’une « éventuelle collaboration des autorités d’autres pays », explique Lusa.

La résolution publiée aujourd’hui au Journal officiel Diário da República stipule que ce contrôle « doit respecter le principe de proportionnalité se limitant au strict nécessaire pour répondre à d’éventuelles menaces à l’ordre public et à la sécurité intérieure », afin d’en atténuer l’impact sur la circulation des personnes.

« Compte tenu de l’ampleur, des caractéristiques, de la complexité de cet événement, de sa visibilité médiatique, de l’énorme afflux de personnes attendu et du contexte de menace actuel, il est clairement nécessaire de garantir la sécurité intérieure, par des mesures appropriées, notamment en empêchant l’entrée sur le territoire portugais de des citoyens ou des groupes dont le comportement est susceptible de compromettre la sécurité », lit-on dans le diplôme du gouvernement.

La résolution aussi rappelle l’adoption de cette procédure dans le cadre d’une précédente visite du pape François au Portugal en 2017.

Soulignant la concentration de « millions de personnes du monde entier » aux JMJ (ce qui est peut-être exagéré, les estimations officielles ont été revues à la baisse de 1,5 million), y compris de « hautes entités nationales et étrangères », le diplôme invoque aussi comme arguments pour ce rétablissement du contrôle aux frontières « «la taille, les caractéristiques, la complexité de l’événement, sa visibilité médiatique », y compris le « contexte de menace actuel » (qui n’est pas précisé).

La libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Schengen prévoit que le contrôle aux frontières intérieures peut « être réintroduit, à titre exceptionnel et pour une durée limitée » si cet État considère qu’il peut y avoir une menace pour l’ordre public ou la sécurité intérieure du pays.

Matériau source : LUSA

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