Les conseils de l’ouest de l’Algarve refusent d’augmenter les tarifs de l’eau

Lagos, Aljezur et Vila do Bispo rejettent l’appel du gouvernement

Trois conseils socialistes de l’ouest de l’Algarve refusent d’augmenter les tarifs de l’eau.

Malgré les appels à le faire des ministres de l’environnement et de l’agriculture, les conseils de Lagos, Aljezur et Vila do Bispo affirment que les augmentations ne feraient que nuire davantage aux familles alors qu’elles luttent contre la hausse du coût de la vie.

Passant sous la bannière de la Association des Terras do Infante les municipalités soulignent avoir déjà engagé des mesures d’économie d’eau qui ont eu des « résultats positifs ».

La décision fait suite à une recommandation du gouvernement La semaine dernière que les municipalités où l’eau est la plus rare devraient augmenter les coûts de l’eau pour leurs populations.

Au total, 43 arrondissements se trouvent dans des «situations critiques» en matière de capacité en eau, parmi lesquels Lagos, Aljezur et Vila do Bispo.

Les arrondissements de l’Algarve estiment cependant que les « mesures aléatoires» mises en place pour marteler les plus vulnérables « ne traiteront, n’atténueront ni ne résoudront la situation ».

La meilleure façon d’avancer, à leur avis, est de mettre en place « des mesures intégrées, sérieuses et responsables dans le cadre national ».

Dans un communiqué, le les arrondissements « rappellent le gouvernement » ce ils font partie du système d’approvisionnement multi-municipal géré par Águas do Algarve « qui dessert toute la région » (impliquant 13 autres arrondissements). En d’autres termes, il ne serait pas juste non plus que trois municipalités seulement supportent des coûts accrus.

Tel quel, tous les arrondissements de l’Algarve ont imposé des mesures contre la sécheressey compris la fermeture des piscines municipales et la réduction de l’irrigation.


Le maire de Lagos, Hugo Pereira, a déclaré au Correio da Manhã que la position des conseils était le résultat de l’inaction du gouvernement face à des investissements qui auraient dû être réalisés il y a longtemps. Il s’agit notamment de la construction d’usines de dessalement dans la région et d’infrastructures permettant l’utilisation de l’eau (des stations de traitement d’eau ETAR) pour l’agriculture.

natasha.donn@portugalresident.com

Share this story

PinIt
LinkedIn
Share
WhatsApp