Le premier ferry électrique trans-Tejo arrive à Lisbonne… nécessitant des réparations

La controverse a persisté dans cette « mise à niveau » du service de ferry de l’État.

La « cigogne blanche » (Cegonha Branca) est le premier des 10 ferry-boats électriques achetés par Transtejo pour plus de 52 millions d’euros à arriver à Lisbonne pour le service actif.

Mais conformément à ce processus tortueux qui a vu neuf des bateaux achetés incapables de fonctionner du tout en raison du manque de batteries, Cegonha Branca est arrivé avec des dommages à sa coque.

Le ferry devra être réparé avant de pouvoir être utilisé.

À l’heure actuelle, personne ne dit exactement quels sont les dégâts, mais selon les informations données à Observador, les réparations seront prises en charge par le fabricant espagnol Astilleros Godán (dont la devise est « The Right Way »).

Une source de Transtejo, dont l’ensemble du conseil d’administration aurait démissionné suite à la controverse sur le « manque de batteries », a déclaré le Le constructeur naval espagnol « procédera à une évaluation habituelle et rigoureuse du bateau et déterminer la réalisation des réparations nécessaires. Les frais seront naturellement à la charge de l’affréteur du cargo chargé du transport. »

Ce que cela finira par signifier, c’est que Cegonha Branca est arrivée, mais son arrivée « ne deviendra définitive qu’une fois qu’elle sera en mesure de commencer à fonctionner ». Ensuite, il devra y avoir les différentes « inspections » par des entités comme la DGRN (la direction générale des ressources naturelles), la sécurité et les services maritimes.

En d’autres termes, le dispositif d’achat (d’un bateau électrique complet et de neuf sans batteries, assimilé récemment par la Cour des comptes à « l’achat d’une voiture sans moteur, ou d’un vélo sans pédales ») a basculé dans un nouveau territoire moins que reluisant.

Et la grande question est « qu’en est-il des neuf autres bateaux ? La cour des comptes a refusé l’autorisation de dépenser 15 millions d’euros supplémentaires pour acquérir les batteries nécessaires par « contrat direct » – et elle a transmis sa décision au parquet, pour examen.

La société d’État Transtejo aurait déclaré au tribunal qu’elle n’avait pas assez d’argent pour acheter les bateaux et les batteries « simultanément ».

Dit Observador : Les juges ont refusé cette explication (…) questionnant : « Si cette limite (financière) ne permettait l’achat que d’un bateau complet et de neuf incomplets, n’aurait-il pas été préférable d’acheter moins de bateaux, mais complets ? Avec des piles, pour leur permettre de naviguer ? »

Quant au moment où de nouveaux ferries électriques flamberont sur les eaux du Tejo, transportant les citoyens dans le style du 21e siècle, cela ressemble à un cas de « ne retenez pas votre souffle »…

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