Le Portugal également sur la carte des « réfugiés » russes

Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, le Portugal a reçu plus de 100 demandes de protection temporaire émanant de citoyens russes ou biélorusses.

Compte tenu du nombre de personnes qui ont demandé une protection temporaire dans un passé récent, c’est un déluge.

Dit Expressoles années 2020 et 2021 ont vu moins de 15 personnes de ces nationalités demander l’asile au Portugal.

L’augmentation «exponentielle» vient en grande partie du fait que ces citoyens se sont retrouvés en Ukraine lorsque la guerre a éclaté, et ne voulait pas retourner « à la patrie ».

Le nombre comprend 14 enfants dit Expresso.

L’afflux est certainement pas exclusif au Portugal. D’autres pays ont vu les Russes envahir littéralement leurs frontières; La Finlande notamment.

Ceci est dû au fait si les citoyens restent en Russie (ou retour, en cas d’absence à l’étranger) et s’il s’agit d’hommes, âgés de plus de 18 ans et de moins de 60 ans, ils risquent la conscription dans les forces armées.

Un autre facteur est leur propre « conscience »: hors de Russie, la machine de propagande de Poutine a eu peu d’effet. Les Russes à l’étranger sont pleinement conscients de qui a commencé la guerre, pourquoi – et qui est à blâmer pour l’agonie actuelle en Europe et au-delà.

Le merveilleux appel en ligne publié par l’acteur Arnold Schwarzenegger résonne avec eux – et la loi que Vladimir Poutine a introduite criminalisant tout type d’opposition publique à ses actions a joué un rôle décisif dans la prise de décision des citoyens.

Comme l’explique Expresso, la guerre n’est même pas autorisée à être désignée comme telle. C’est, selon la Russie, tout simplement « une opération militaire spéciale ».

Ainsi, alors qu’un peu plus de 100 Russes et Biélorusses ont réduit leurs pertes et choisi le Portugal, d’autres partent dans d’autres directions, certains via la Géorgie et l’Arménie où, selon les New York Timesles avions sont toujours autorisés à voler.

Il y a des rapports d’hôtels, par exemple, en Asie centrale qui sont « remplis d’exilés ».

La Turquie et les Émirats arabes unis ont également reçu leur part de Russes pressés.

Mais pour le Portugal, où l’animosité envers le peuple russe semble inexistante, SEF traite avec diligence ces dernières demandes d’asile temporaire.

Hier, plus de 13 000 demandes d’Ukrainiens en fuite avaient déjà été accordées.

natasha.donn@algarveresident.com

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