Le PDG de TAP accuse le gouvernement de licenciement illégal

« On m’a fait le bouc émissaire d’une bataille politique », dit Christine Ourmières-Widener

La PDG de TAP, Christine Ourmières-Widender, a eu son moment sous les projecteurs aujourd’hui, pour déclarer qu’elle est « une simple bouc émissaire » dans la fureur d’Alexandra Reis/ poignée de main dorée.

Elle accuse le gouvernement de faire une « licenciement illégal et télévisé » avec « aucun respect pour un cadre supérieur ».

« J’ai été limogé à la télévision par deux ministres dans un procès illégal, et je suis toujours au bureau sans directives », a-t-elle déclaré en commission parlementaire cet après-midi.

Comme l’expliquent les rapports, le départ controversé d’Alexandra Reis de la TAP ainsi que la compensation d’un demi-million d’euros, ont entraîné un remaniement au sein du gouvernement, colonne sans fin pouces de controverse dans les médias et la création de la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle politique de la gestion de la TAP.

Accompagnée aujourd’hui de ses avocats, Mme Ourmières-Widener a déclaré qu’il n’y avait « rien de personnel » dans sa décision de laisser « partir » Mme Reis.

Mme Reis « était une bonne professionnelle, nous avons eu des échanges constructifs, mais il fallait prendre des décisions, nous ne pouvions pas prendre de retard et j’ai proposé un changement d’organisation au bout de six mois pour améliorer les performances de l’entreprise ».

Au fur et à mesure que de nouvelles informations arriveront, cette histoire sera mise à jour…

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