La traite des êtres humains présumée à l’académie de football est « choquante » – Secrétaire d’État

40 garçons étrangers retirés de l’académie Riba de Ave, près de Famalicão

Le secrétaire d’État à la jeunesse et aux sports, João Paulo Correia, a condamné comme « inacceptable, choquant et répréhensible » la situation de trafic d’êtres humains présumé dans une académie de football près de Famalicão (district de Braga).

Il s’est engagé à présenter un ensemble de propositions législatives pour s’adresser qu’il décrit comme un « fléau ».

Il raconte à Lusa le le gouvernement prendra des « mesures de réponse immédiates » et a assuré que « lors du prochain Conseil national du sport, qui se tiendra le 10 juillet, le gouvernement présentera un ensemble de propositions, dont certaines de nature législative, afin que nous puissions répondre avec force et rapidité à un fléau qui insiste sur ne pas abandonner notre pays et plus précisément le sport ».

Selon une source du SEF (service des étrangers et des frontières), une quarantaine de garçons de Amérique du Sud, Afrique et Asie qui « peuvent avoir été victimes de la traite des êtres humains » ont été retirés de l’académie de football de Riba de Ave et placés dans des institutions de soins.

Lundi, le SEF a mené des recherches à l’académie, identifiant 114 footballeurs « dans un contexte où la traite des êtres humains peut être en jeu », selon Lusa.

Tous les jeunes hommes étaient « sans papiers » (sans passeports/pièces d’identité).

« Les mineurs doivent être protégés par la loi, d’où leur retrait de l’académie », a souligné la source. « Quant aux plus grands, ils peuvent décider quoi faire. S’ils sont considérés comme victimes de la traite des êtres humains, ils ont droit à un titre de séjour ».

Mário Costa, président du conseil général de la ligue portugaise de football professionnel (LPFP), faisait partie des personnes visées par les perquisitions. Son comportement a été condamné « sur le plan éthique » par le secrétaire d’État Correia, tandis que son avenir en tant que président devrait être discuté lors d’une réunion du LPFP plus tard dans la journée.

Dit Lusa, « la LPFP rappelle le « principe de la présomption d’innocence », soulignant de manière « intransigeante les principes d’éthique et de transparence de l’institution ».​​​​​​​

En ce qui concerne les propositions à présenter au Conseil des sports, qui est l’organe consultatif du gouvernement dans le domaine du sport, João Paulo Correia a expliqué qu’elles se concentreront sur deux domaines.

« Dans un premier domaine, il faut créer un radar qui détecte l’émergence de ce type de commerce, ce sont des commerces qui doivent être préalablement autorisés par les autorités sportives et de l’État, ensuite on verra par quelles entités cela se fera » a-t-il dit.

Correia a déclaré que « le deuxième domaine concerne la réglementation et la surveillance et les alertes automatiques qui doivent être produites pour les entités qui superviseront ce type de situation ».

« Ainsi, lorsqu’il y a une alerte qu’un club particulier, une académie particulière a accueilli un jeune d’une autre nationalité, mineur ou majeur, il faut vérifier immédiatement si les conditions légales sont remplies concernant son séjour et les conditions économiques et sociales minimales pour au jeune athlète d’être dans notre pays conformément à ses droits fondamentaux », a-t-il déclaré aux journalistes.

Matériel source : LUSA.

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