Isoler des classes entières pendant l’état de calamité

Insister sur le fait que des classes entières d’enfants étaient envoyées en isolement chaque fois qu’un élève était testé positif au SRAS-CoV-2 pendant l’état de calamité violait la Constitution.

L’admission fait suite à deux actions en justice en habeas corpus, intentées par les parents d’élèves des écoles d’Amadora et de Torres Vedras (toutes deux des quartiers périphériques de Lisbonne).

Les juges de la Cour constitutionnelle ont estimé qu’il s’agissait d’une « privation de liberté, par l’enfermement au domicile » et prise sur la base d’une ordonnance administrative, « sans contrôle judiciaire ».

En d’autres termes, il a statué en faveur du désir des parents pour la liberté de leurs enfants, et en fait celle du reste de la famille (car cela aussi était invariablement dit que tous les membres devaient s’isoler à la maison pendant 13 jours…)

Le ministère de la Santé a cependant cherché à minimiser l’importance de la décision, soulignant qu’elle provenait « d’une seule des sections de la Cour constitutionnelle ».

De plus, le tribunal « n’a pas abrogé la règle » – elle reste donc en vigueur.

Néanmoins, la décision est la preuve que lorsque les parents/citoyens se sentent assez forts face aux mesures les privant de leur liberté, le recours à la loi tend à rétablir l’équilibre.

natasha.donn@algarveresident.com

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