Des drones pour aider à détruire les œufs de mouettes sur les toits de Porto

La région métropolitaine devient dure avec les mouettes ; envisager des amendes pour quiconque les nourrit.

L’Aire Métropolitaine de Porto (AMP) se durcit fléau des mouettes au point qu’il envisage d’utiliser drones pour détruire les oeufs dans les nids les plus inaccessibles.

Selon le plan d’action pour le contrôle de la population de mouettes à pattes jaunes sur la côte, les drones seront utilisés pour « tirer » une sorte de huile neutralisante sur les œufs, pour les rendre non viables.

L’idée a été inspirée par un plan similaire réalisé à Nice (France) où « paraffine ou huile de cuisson » avait l’habitude de « créer une couche qui empêche les échanges gazeux entre l’embryon et l’extérieur ».

En conséquence, l’embryon ne se développe jamais, mais la mère ne sait pas que ses œufs ont été neutralisés, et continue de s’asseoir dessus…

Ce n’est qu’un « pilier » du plan, explique Lusa, qui a consulté le document. L’intention est de le déployer dans les municipalités de Vila Nova de Gaia, Porto, Matosinhos, Vila do Conde et Povoa de Varzim, où les goélands sont connus pour faire des nids dans les endroits les plus inaccessibles.

Selon le document, la méthode de drone « en plus de contourner les problèmes d’accès sécurisé aux nids, réduit le risque d’accident, ainsi que le risque que les goélands s’envolent pour pondre de nouveaux œufs ».

Les toits où l’accès aux nids est facile pourraient impliquer «d’autres méthodes de contrôle des nids» (comme l’enlèvement plus « pratique » des nids, ou simplement des œufs), mais comme cela devrait être fait toutes les deux semaines pendant les mois d’avril-mai, il peut être plus simple de se fier aux drones.

Le trois piliers restants du plan sont à « obtenir une licence générale de l’ICNF (Institut pour la Conservation de la Nature et des Forêts) pour lutter contre les goélands urbains », « rendre l’AMP moins attrayant pour les goélands » et « assurer la continuité du plan d’action et un examen périodique de celui-ci », explique Lusa.

Seulement dans des cas extrêmes, comme « extrême agressivité » les municipalités chercheraient-elles à obtenir une licence exceptionnelle pour capturer / tuer ces oiseaux. Le plan décrit en fait ce qui pourrait être nécessaire pour les goélands « psychopathes », aux comportements agressifs et répétitifs.

Le plan d’action préconise également la préparation ou la révision de manuels de bonnes pratiques pour les principaux lieux d’alimentation des goélands (comme les criées, les restaurants, les bateaux et les décharges); une gestion correcte des déchets organiques, et une campagne de sensibilisation au grand public expliquant pourquoi il ne faut pas nourrir ces oiseaux.

La possibilité de mettre en œuvre des « pénalités » pour toute personne surprise en train de nourrir des mouettes reste ouverte, dit Lusa.

Le plan « exige des règles claires, de la cohérence dans l’action et de la transparence dans les processus.

La priorité doit être donnée aux cas de nourrissage dans les habitations (fenêtres, balcons, terrasses), et en cas de poursuite du nourrissage sur la voie publique (contenants avec de la nourriture pour chats sauvages et/ou mouettes, par exemple) », ajoute le document.

Matériau d’origine : Lusa

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