Des citoyens manifestent à Faro contre la destruction d’Alagoas Brancas

Une lettre ouverte énumère sept raisons d’arrêter la destruction des zones humides.

Des dizaines de citoyens ont manifesté en Faro lundi 22 mai pour attirer l’attention sur la situation de la zone humide d’Alagoas Brancas à Lagoaqui reste gravement menacée d’être détruite pour faire place à une nouvelle zone commerciale.

La manifestation a eu lieu devant le siège de la commission de développement régional (CCDR Algarve) et l’autorité environnementale (APA – ARH Algarve).

Des citoyens manifestent à Faro contre la destruction d'Alagoas Brancas

Selon un communiqué du « Salvar dans le rôle d’Alagoas Brancas » mouvement citoyen, les deux entités ont reçu une lettre ouverte énumérant « sept raisons d’arrêter la destruction d’Alagoas Brancas ».

« Le président de la CCDR Algarve, José Apolinário, s’est engagé à organiser des réunions entre les autorités compétentes et à discuter des arguments présentés dans la lettre ouverte », déclare le mouvement, promettant que les citoyens garderont un œil vigilant sur la situation et « ne permettront pas » la destruction du zone humide.

Des citoyens manifestent à Faro contre la destruction d'Alagoas Brancas

La lettre ouverte du mouvement cite le climat comme la première raison d’arrêter la destruction d’Alagoas Brancas, soulignant qu’il aggraverait les effets du changement climatique, suivi de la biodiversité, étant donné que la zone humide abrite plus de 145 espèces d’oiseaux et 300 espèces de faune. et la flore.

L’eau est répertoriée comme la troisième raison, car cela « n’a aucun sens de drainer et de niveler » les sources d’eau naturelles. La sécurité suit en quatrième lieu, le mouvement soulignant que la construction d’une zone commerciale au-dessus d’un aquifère peut mettre les personnes en danger.

Des citoyens manifestent à Faro contre la destruction d'Alagoas Brancas

L’économie est cinquième en raison des risques que représente un nouveau « parc commercial » pour les entreprises locales, tandis que la justice est sixième en raison de la conviction du mouvement que le conseil de Lagoa peut rejeter le projet sans avoir à payer des millions en compensation (comme le prétend le conseil).

Enfin, septième, la durabilité : « Détruire un habitat naturel dans un centre urbain va à l’encontre des objectifs de développement durable, de l’agenda biodiversité 20/30 et des sommets climat », ajoute-t-il.

Par Michel Bruxo
[email protected]

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